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Archives de Tag: Kunsthalle Basel

L’origine de l’expression dans la langue française semble varier d’une référence à l’autre, attestant dans tous les cas de plusieurs siècles de placidité. Ce tempérament s’oppose à l’ardeur grandiloquente, et impose un calme horizontal. L’apparente impassibilité ne doit pas faire croire à une immobilité pour autant. L’action s’opère avec fermeté et assurance. Parfois dans la froidure.

Anna K.E. au Pavillon géorgien | Arsenale à Venise

Mark Geffriaud à l’URDLA à Villeurbanne

mountaincutters pour Art-O-Rama 2019 à Marseille

Liz Magor chez Marcelle Alix à Paris

Garance Wullschleger à l’Ensba – Ecole nationale supérieure des beaux-arts à Lyon

Graham Little à la Alison Jacques Gallery à Londres

Geumhyung Jeong à la Kunsthalle Basel à Bâle

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Graham Little, Untitled (Telephone), 26.6 x 22 cm, gouache sur papier, 2019 | Courtoisie de l’artiste et Alison Jacques Gallery (Londres)

Interface de latence, c’est typiquement l’endroit où personne ne veut rester. La seule raison d’y entrer, est d’en sortir. L’aménagement de cette antichambre cherche à installer une tonalité décontractée, bien que tous les efforts pour y parvenir n’aboutissent généralement qu’à l’effet inverse. Une aisance factice règne. Tout va bien.

Dora Budor à la Kunsthalle Basel à Bâle

Lynne Cohen au Pavillon Populaire à Montpellier

En réserve à Angle Art Contemporain à Saint-Paul-Trois-Châteaux

Mireille Blanc par Frédéric Houvert dans la Blackbox du Manoir à Mouthier-Haute-Pierre

Rudolf Stingel à la Fondation Beyeler à Riehen

La Borne, dispositifs de l’œuvre et de l’atelier par Renaud Régnier à la Maison de la Céramique du Pays de Dieulefit

Mohamed Bourouissa pour Les Rencontres d’Arles au Monoprix à Arles

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Dora Budor, The Year without a Summer (Klug’s Field) (détail), 2019 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Philipp Hänger

Alors qu’elle passe pour être une entrée œcuménique, la voilà intellectualisée, théorisée, ramenée au langage et à la pensée, indéniablement. Elle n’est plus cette sensation universaliste partagée par les vivants, comme s’il fut un jour possible de ne pas réfléchir, mais s’affirme éminemment cérébrale. Le daltonisme et autres extravagances de la vision permettent d’amplifier encore la relativité de toute perception. Connaissance et reconnaissance règnent sur une écriture plus cryptée qu’elle n’y paraît.

Colour in contextual play par Cornelia Lauf chez Mazzoleni à Londres

Vantablack par Erik Verhagen et Jocelyn Wolff à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

Learning from Athens par Adam Szymczyk à Kassel

Otto Freundlich par Julia Friedrich au Kunstmuseum Basel à Bâle

Guy Mees chez David Zwirner à Londres

Metro : Art at velocity à Bloomsberg space à Londres

Nathalie du Pasquier chez Pace London à Londres

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Miriam Cahn, hauen, 22.5 x 40 cm, huile, bois, 2015

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Le cosmos rabelaisien célébrait déjà la qualité de ce ragoût, bouillie succulente avec de gros morceaux dedans. La mixture est viandue. Et son assaisonnement en assure le caractère inimitable. Difficile effectivement d’aboutir deux fois consécutives au même assemblage disparate, cette étrangeté résolue, soupe goûtue et forme incontestable.

Lee Lozano à la Galerie Hauser & Wirth à Londres

Pré-capital par Charlotte Cosson & Emmanuelle Luciani à La Panacée à Montpellier

Caroline Achaintre à la Pippy Houldsworth Gallery à Londres

Ungestalt à la Kunsthalle Basel à Basel

Peter Buggenhout à la Galerie Laurent Godin à Paris

Justin Fitzpatrick chez Seventeen à Londres

Viktor Pivovarov chez Hunt Kastner à Prague

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Samara Scott, 2017 – Courtoisie de l’artiste et The sunday painter

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Allez, vogue. Laisse ton corps bouger sur la musique, bouger sur la musique. Hé, hé, hé. Allez, vogue. Laisse ton corps être porté par le flow, porté par le flow. Tu sais que tu peux le faire. Tout ce dont tu as besoin, c’est ta propre imagination. Alors utilise-la, c’est pour ça qu’elle est faite. C’est pour ça qu’elle est faite. Cherche à l’intérieur, ton inspiration la plus profonde. Tes rêves ouvriront la porte, ouvriront la porte. Il n’y a aucune différence, si tu es es noir ou blanc. Si tu es un garçon ou une fille. Si la musique bouge, cela te donnera une nouvelle vie. Tu es une superstar, oui, c’est ce que tu es, tu le sais.

Jacopo Miliani à la David Roberts Art Foundation à Londres

Simon Fujiwara à The photographers’ gallery à Londres

John Currin chez Sadie Coles HQ – Davies st à Londres

Lynette Yiadom-Boakye à la Kunsthalle Basel à Bâle

Les sept périls spectraux par Emeline Dupas à la Galerie Arnaud Deschin à Paris

Urs Fischer à la Fondation Vincent van Gogh Arles à Arles

Walasse Ting au Musée Cernuschi à Paris

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Jacopo Miliani, Throwing balls at night, performance, extraits de la captation, 2016 – Courtoisie de l’artiste et de Draf London, crédit photographique Reynir Hutber – Thisistomorrow

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Avant. Après. Qu’il demande la grâce ou en formule la reconnaissance, ce don incarne par l’objet, la possibilité d’une intervention divine. La pratique religieuse devient alors intéressée. Elle doit servir. Pour rendre l’oblation plus immédiate, pour peut-être en faciliter la lecture auprès des divinités très sollicitées, il est coutume d’offrir des images, des représentations du corps, à plat, en volume. L’imploration par le mot et l’esprit, se concrétise par l’offrande figurée d’un membre, d’un organe. Le terme désigne également sur le ton de la plaisanterie, un élément quel qu’il soit, manifestant un excès de piété. Un nectar démonstratif de ferveur. L’humain par fragment, se retrouve au cœur d’un rituel sacrificiel, qui doit se voir. J’ai été exaucé. Merci.

Johannes Kahrs au Plateau Frac Île-de-France à Paris

Elmar Trenkwalder à Iconoscope à Montpellier

Yngve Holen à la Kunsthalle Basel à Bâle

Donnant donnant au Musée archéologique de Dijon à Dijon

Jacopo Miliani à La Kunsthalle Lissabon à Lisbonne

Jimmy Robert à La synagogue de Delme à Delme

Maud Sulter à La chapelle de la charité à Arles

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Jimmy Robert, Descendances du nu, dimensions variables, image couleur, 2016 – Courtoisie de l’artiste  

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Avant de devenir un anthroponyme ayant une double désignation décorative et militaire, ce prénom fut celui d’une archiduchesse autrichienne devenue impératrice des français au début du dix-neuvième siècle. Il faudra développer davantage l’ancrage de cette potentielle provenance, et sa symétrie soldatesque. Le même terme est effectivement utilisé pour nommer les conscrits du premier Napoléon, plusieurs fois victorieux grâce à ces jeunes novices recrutés hâtivement mais entourés de vétérans. Ce statut intermédiaire résonne avec la fonction de notre élément dans le domaine des beaux-arts. En matière d’encadrement, il fait la transition entre l’œuvre et le cadre. Zone de respiration, il participe de la scénarisation de la jouissance de ce qu’il ceint. Il ne faut pas le confondre avec le passe-partout qui consiste en une fenêtre séparant l’œuvre d’une vitre qui la protège. L’obsolescence aurait pu aujourd’hui guetter cette stratégie du regard, mais différentes sensibilités lui donnent une vitalité nouvelle, littéralement ou pas. Il s’agit de survoler une certaine actualité européenne de l’image imprimée, et des façons de la donner à voir.

Constance Nouvel à la Galerie In situ – Fabienne Leclerc à Paris

George Shiras au Musée de la chasse et de la nature à Paris

Thomas Hirschhorn à la Galerie Chantal Crousel à Paris

Roe Ethridge à la Gladstone gallery à Bruxelles

New builds à la Josh Lilley Gallery à Londres

Decade à la Galerie Freymond-Guth à Zürich

Marina Pinsky à la Kunsthalle Basel à Basel

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Constance Nouvel, série Persistants – Panorama, 21x23x21cm, tirage argentique, plâtre, 2014 – Courtoisie de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Il plante le décor. Son étymologie châtelaine lui accorde un certain prestige. Du théâtre pourrait s’y donner. Quelques didascalies s’y ancrent. Dispositif de spectacle, cette fenêtre dessine les limites d’une intrigue, qu’elle y surgisse ou non. Ici, elle demeure suspendue. Et lorsque le corps finit par y apparaître, c’est par fragments désarticulés.

Marina Gadonneix à la galerie michèle chomette à Paris

Anne Hardy à Modern art Oxford à Oxford

Dominique Gonzalez-Foerster par Emma Lavigne au Centre pompidou à Paris

Santo Tolone à la Frutta Gallery à Rome

Sol Calero à Studio voltaire à Londres

Jungs, hier kommt der Masterplan dans le cadre de Regionale 16 à la Kunsthalle Basel à Basel

Zoe Williams à la Galerie Antoine Levi à Paris

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Zoe Williams, Pel, vue d’exposition, 2015 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Antoine Levi, crédit photographique Claire Dorn

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

La télévision était cet objet qui jadis trônait dans les foyers, autour duquel toute famille se réunissait pour terminer la journée. Membre à part entière participant aux repas et à la vie de la maisonnée, elle était une interface nécessaire, souvent la définition-même du chez-soi. Sa popularité planétaire rayonna durant toute la seconde moitié du vingtième siècle, période durant laquelle elle fut un outil de standardisation, canal privilégié de propagande. Ses éclats cathodiques prennent avec le temps, une dimension nostalgique, transformant la passion pour l’hypnotique petit écran en un culte aujourd’hui désuet. Contrairement à son défilement linéaire de chaînes, Internet propose des errances bien plus épaisses, ramifiées et multidirectionnelles. Une esthétique de la vitesse persiste, et le bombardement électrique sur nos rétines continue à produire des formes insomniaques. Il s’agit de manifester l’addiction pour l’enchaînement hasardeux, la frénésie épileptique du flux.

Jugnet + Clairet à la Galerie Martine Aboucaya à Paris

Michel Auder à la Kunsthalle Basel à Basel

Jean Otth au Mamco – Musée d’art moderne et contemporain à Genève

Tony Cragg à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Nicolas Roggy à la Galerie Triple V à Paris

Pathfinder#2 – Blue monday par Arlène Berceliot Courtin au Moins un à Paris

Isabelle Cornaro à la Galerie Balice Hertling à Paris

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> Jean Otth, Hommage à Mondrian, 8′, vidéo, 1972 – Courtoisie de l’artiste

Et oui. Certains sont dotés d’une habilité technique stupéfiante. La maîtrise impeccable d’une facture créé l’unanimité, c’est d’ailleurs ainsi qu’on la reconnaît. « Ça ressemble ! ». La dextérité est particulièrement spectaculaire dans le domaine pictural et graphique, mais isolée, elle reste un exercice bien exécuté. Nos virtuoses savent bien que leur réel défi consiste à éprouver leur propre adresse, en la bousculant selon d’ambitieuses entreprises. Cinq démonstrations contemporaines seront cette semaine conjuguées à l’art de l’enluminure, manifestation du raffinement et de la méticulosité répondant aux critères du mimétisme d’un autre temps.

Gerhard Richter au Centre Pompidou à Paris

Raul Illarramendi à Moly-Sabata à Sablons

Jan Fabre au Mam – Musée d’art moderne de Saint-Etienne Métropole à Saint-Priest-en-jarez

Miniatures flamandes à la BnF – Bibliothèque nationale de France à Paris

Les Belles Heures du duc de Berry au Musée du Louvre à Paris

Paul Sietsema à la Kunsthalle à Basel

Guillaume Bresson à la Galerie Nathalie Obadia à Paris


> Raul Illarramendi, 4EA n°77,
99x69cm, crayon de couleur, papier, 2012 –                                   Courtoisie Galerie Karsten Greve Paris

Il faut bien un mois pour se remettre de la trente-neuvième édition de la foire d’art contemporain la plus importante au monde qui s’est déroulée à Bâle du 4 au 8 juin 2008. J’emprunte le nom de l’aéroport que la ville partage avec sa voisine Mulhouse pour intituler ce numéro qui nous permettra d’atterrir dans le dynamique centre européen formés par les deux localités. Bien que parasitée par un évènement sportif investissant tout le pays et son Autriche limitrophe au nom du ballon rond, la bourgade helvète sait accueillir ses esthètes en offrant une riche programmation dispersée dans les nombreux lieux de son réseau culturel. Et les ponts enjambant le Rhin arborent de multiples fanions simultanément aux couleurs d’Art39Basel et de l’Euro 08, double orientation extravagante
envisageant la transversalité de footballeurs sur les stands et de galeristes sur le stade.

Mulhouse008 au Parc des Exposition à Mulhouse

Daniel Buren sur la ligne 2 du Tram à Mulhouse

Ahmet Ögüt à la Kunsthalle à Basel

Ornament neu aufgelegt au Schweizerisches Architekturmuseum à Basel

Olafur Eliasson au Museum für Gegenwartskunst à Basel

Art Unlimited au  Messe à Basel

Art Statement au Messe à Basel