archive

Montpellier

On construirait les routes comme des cathédrales. Collatéraux et accotements offrent des voies annexes, parallèles, alternatives. La nef reste pour les autres, alors nous profitons du potentiel de la bordure. Voire du fossé, du caniveau. Les valeurs se renversent, parfois grâce à l’urgence.

Ed Ruscha à la Galerie Gagosian à Paris

Stéphanie Cherpin à art-cade à Marseille

Thomas Hirschhorn à la Collection Lambert à Avignon

Michel Seuphor au KMSKA à Anvers

La pensée corps par Claire Le Restif à la Fondation Pernod Ricard à Paris

A Kassen à la Galerie Mitterrand à Paris

Samuel Spone à la Galerie chantiersBoîteNoire à Montpellier

0249d1d9-1aa0-82b3-c3b0-a9a224fd26bdStéphanie Cherpin, vue de l’exposition Corbeau-Chien à art-cade (Marseille), 2022 | Courtoisie de l’artiste

En un temps où l’habillement se composait d’éléments amovibles, notamment pour couvrir les avant-bras, il arrivait qu’il faille en changer, voire que pour une raison galante, on les retire afin de les offrir. Dans tous les cas, on modifie son cap pour s’aventurer vers une destination nouvelle, impliquant courage et labeur.

Michael Dean par Julie Boukobza à Goswell Road à Paris

Nina Canell chez Mendes Wood DM à Bruxelles

Antoine Dochniak à L’attrape-couleurs à Lyon

66e Salon de Montrouge par Work Method au Beffroi à Montrouge

Cécile Bouffard à La Salle de bains à Lyon

Arnaud Vasseux à la Galerie AL/MA à Montpellier

Didier Vermeiren au Wiels à Bruxelles

e3a0d225-cf78-8058-6a6a-6f5518aa879fMichael Dean, (Unfuckingtitled) Smoticon, concrete, steel, cable ties, hacked scene tape, champagne bottle, 2022 | Courtoisie de l’artiste

La figuration parfois fige. Ses contours sulfureux contribuent au choc. Les fleurs sont bousculées. Leur nature pousserait à s’y vautrer. Par le désir, les corps sont pétrifiés. Leurs poses nourrissent la mise en scène d’une consomption. On brûle de froid.

Nicole Eisenman à la Fondation Vincent Van Gogh Arles à Arles

Victor Man chez Max Hetzler à Paris

Mammatus à Aperto à Montpellier

Elizabeth Glaessner chez Perrotin à Paris

Trois p’tit tours et puis s’en vont par Anne Giffon-Selle au 19, Crac à Montbéliard

Louisa Gagliardi chez Rodolphe Janssen à Bruxelles

Xie Lei chez Semiose à Paris

Xie Lei, Insinuation, huile sur toile, 2022 | Courtoisie de l’artiste et de Semiose (Paris), crédit photographique Aurélien Mole

Le vocabulaire des vaudevilles nous les présente comme des personnes contrefaites. C’est peut-être qu’elles obéissent à des ficelles qu’elles ne tirent pas. Son homonyme fanfaronne la ripaille. Ce type de marionnette motive l’outrance. D’ailleurs une bambochade désigne traditionnellement une représentation picturale de scène de vie portraiturant le peuple de façon burlesque. C’est la routine des pantins.

Frida Orupabo pour Les Rencontres d’Arles à la Mécanique générale à Arles

To Light, Shadow and Dust chez Nordenhake à Berlin

Gyan Panchal chez Marcelle Alix à Paris

Pia Camil chez Sultana à Paris

Marianne Berenhaut chez Dvir à Paris

Elmar Trenkwalder à Iconoscope à Montpellier

L’Objet Invisible chez David Zwirner à Paris

343410cc-d79e-e64b-68f7-105af1d1cd1dMarianne Berenhaut, vue de l’exposition N’avez-vous pas ri ?, 2022 | Courtoisie de l’artiste et de Dvir Gallery (Paris), crédit photographique Margot Montigny

On y construit rien. Des zones entières sont à revalorisées alors que les autorités ont décidé de les exclure des perspectives de la civilisation. Toute intention y est restreinte voire interdite. Cette limitation de droit se pratique également en législation miliaire afin de sécuriser un pourtour. Enjambons les servitudes.

Stéphanie Cherpin par Paul Bernard au Mamco à Genève

Brise Breath Breeze par Géraldine Gourbe à Mécènes du Sud Montpellier-Sète-Béziers à Monptellier

Dana-Fiona Armour par Stéphane Ibars à la Collection Lambert à Avignon

Contre-Nature par Caroline Chabrand & Vincent Honoré au MO.CO. Panacée à Montpellier

Globalisto par Mo Laudi au MAMC+ Saint-Étienne à Saint-Priest-en-Jarez

Arthur Jafa à Luma Arles à Arles

Julien Creuzet à Luma Arles à Arles

e33c0d04-d6fe-3629-6c67-2c6ade52cb78Vertigo, Fontaine, grès émaillé, 2022 | Courtoisie des artistes, crédit photographique Nicolas Brasseur

Elles marquent un écart de conduite, une rupture avec le fil de l’histoire. Elles fracturent et fractionnent. D’un coup, par une plaisanterie, un caprice, une sornette, on sort du chemin. C’est l’extravagance. L’incartade est d’une grande efficacité pour hameçonner l’attention, et mieux raconter quelque chose. Elle est un schéma narratif usant de l’excentricité comme ressort.

Pauline Curnier Jardin au Crac Occitanie à Sète

Eva Koťátková chez Meyer Riegger à Berlin

lumbung par ruangrupa pour documenta fifteen à Kassel

Petrit Halilaj chez Kamel Mennour à Paris

Suzanne Ballivet à l’espace Dominique Bagouet à Montpellier

Zineb Sedira pour le Pavillon de la France à la Biennale de Venise à Venise

Jean Charles Blais par Stéphane Ibars à la Collection Lambert à Avignon

9a9ee9c0-f9d4-801c-206e-f7065f960a6dPetrit Halilaj, Very volcanic over this green feather, feutre imprimé aux UV, peinture au pistolet couleur encre, fil et tuyau en métal, 2021 | Courtoisie de l’artiste et de Kamel Mennour (Paris)

Certaines choses auraient forme humaine. Afficher par mimétisme les contours d’un corps bipède, le rendu de sa peau, et tout ce qui contribue à la ressemblance avec le modèle vivant, éveille de fascinants défis techniques relevant d’artisanats de la sculpture. Le réalisme, poussé par les superlatifs, est une piste pour développer cet exercice, mais celui-ci se heurte rapidement au sentiment de la coquille vide. D’autres y versent leurs humeurs. L’humanité est plutôt pleine.

Charles Ray à la Collection Pinault – Bourse du Commerce et au Centre Pompidou à Paris

Elmgreen & Dragset à la Fondazione Prada à Milan

Maurizio Cattelan chez Massimo de Carlo à Milan

Hyperréalisme. Ceci n’est pas un corps à La Sucrière à Lyon

Berlinde De Bruyckere par Vincent Honoré au MO.CO. Hôtel des collections à Montpellier

Marlene Dumas à la Pinault Collection – Palazzo Grassi à Venise

Claire Tabouret par Kathryn Weir au Palazzo Cavanis à Venise

60964e2d-f054-3426-1edf-3834802a8913Marlene Dumas, Teeth, 40 x 30 cm, huile sur toile, 2018 | © L’artiste, collection privée (Madrid), crédit photographique Kerry McFate

Essentiel à l’étude taxinomique des plantes, l’ouvrage consiste en une collection de spécimens biologiques séchés et aplatis, organisés selon un système encyclopédique simple. Son principe stabilise une nomenclature, pour mieux consigner le végétal. L’inventeur du premier herbier serait Luca Ghini, botaniste italien actif à Bologne au milieu du XVIe siècle. Par son influence, se calibre un regard sur la nature.

Carlotta Bailly-Borg chez Praz-Delavallade à Paris

Hélène Bertin par Adélaïde Blanc au Palais de Tokyo à Paris

Allora & Calzadilla chez Chantal Crousel à Paris

Blossoming Beauty par Sylvain Roca pour Homo Faber Event à la Fondazione Giorgio Cini à Venise

Christelle Boulé pour Les Boutographies au Jardin des plantes à Montpellier

Écoutons la forêt pousser à l’Institut finlandais à Paris

Kelly Akashi chez Barbati à Venise

7c2acbde-6b55-9878-9a93-fa3a677aa503Carlotta Bailly-Borg, Cloudy, 180 x 130 cm, acrylique, fusain et impressions numériques transférées sur toile, 2022 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Praz-Delavallade (Paris), crédit photographique Rebecca Fanuele

Certains corps possèdent la propriété de passer à l’état liquide en absorbant l’humidité de l’air. Alors, ils coulent. La matière traverse diverses phases dans sa détérioration, et il s’agira de s’en émerveiller plus que de le déplorer. Les canons antiques demeurent un calibre efficace pour exprimer la décrépitude. Leur décadence permet la rencontre entre l’organique et l’immuable.

Marc Desgrandchamps à la Galerie Lelong & Co. à Paris

L’épreuve des corps au Musée des Moulages par Vincent Honoré pour le MO.CO. à Montpellier

Léo Fourdrinier par Laureen Picaut & Bertrand Riou au CACN à Nîmes

Ugo Schiavi à Double V Gallery à Paris

Bianca Bondi par Alessandra Prandin au CAP à Saint-Fons

Iván Argote chez Albarrán Bourdais à Madrid

Morgan Courtois par Zoe Stillpass à la Fondation Pernod Ricard à Paris

75069210-bde3-cba9-1108-109be1a2d66bMarc Desgrandchamps, Les Fils conducteurs, 162 x 130 cm, huile sur toile, 2022 | © L’artiste, courtoisie de l’artiste et de la Galerie Lelong & Co. (Paris)

C’est par la fête, que les religions exerceraient leur plus forte influence. La croyance doit en effet réunir, et des formes de cohésion sociale ont réussi à installer la paix grâce à la perpétuation démonstrative de mystères. Il existe donc un champ d’investigation consacré à l’étude des rites.

Belkis Ayón par Cristina Vives au Museo Reina Sofía à Madrid

Zoe Williams à Ciaccia Levi à Paris

Michel Journiac à la Galerie Christophe Gaillard à Paris

Elmar Trenkwalder à la Galerie Bernard Jordan à Paris

Les Flammes par Anne Dressen au MAM Paris à Paris

Ōtagaki Rengetsu par Ricard Bru & John Stevens au Monestir de Pedralbes à Barcelone

Vincent Martial à Mécènes du Sud Montpellier-Sète à Montpellier

Belkis Ayón, La cena, 141 x 301.5 cm, collagraphie sur papier, 1991 | Courtoisie Estate de Belkis Ayón (La Havane)

L’action n’est pas systématiquement funeste. Il s’agit avant tout de voir de ses propres yeux. Cette observation réflexive fait de nous d’indiscutables témoins. La dissection du corps humain a son histoire sulfureuse, mais au-delà de l’inspection des cadavres, il est important de considérer le pouvoir du regard. D’ailleurs originellement dans la mystique antique, le terme désigne un mode de divination permis par l’intensité de l’état contemplatif.

Marlene Dumas au Musée d’Orsay à Paris

John Coplans à la Fondation Henri Cartier-Bresson à Paris

L’épreuve des corps par Vincent Honoré au MO.CO. Hôtel des collections à Montpellier

Michael Dean par Charlotte Crevits au Cultuurcentrum Strombeek à Grimbergen

Derek Jarman par Claire Le Restif pour Le festival d’automne au Crédac à Ivry

Dominique Gonzalez-Foerster à la Galerie Crousel à Paris

Gisèle Vienne par Anne Dressen pour Le festival d’automne au MAMVP à Paris

ad808feb-a64a-8244-1424-ce06cde799f1Marlene Dumas, Waiting (for Meaning), 50 x 70 cm, huile sur toile, 1988 | Kunsthalle zu Kiel

La Stratégie internationale de prévention des catastrophes des Nations Unies définit les aléas en ce domaine comme la possibilité d’accidents industriels découlant de pratiques risquées, de défauts d’infrastructure ou de certaines activités humaines, susceptible de provoquer la mort, des blessures, maladies ou autre impact sur la santé, des dégâts matériels, la perte des moyens de subsistance et des services, des perturbations sociales et économiques ou une dégradation environnementale. Parfois en se promenant dans la rue, des panneaux de signalisation nous rappellent combien nous y sommes exposé·e·s, en permanence et partout, relativement, lorsqu’on y réfléchit. Alors on s’acclimate à l’apocalypse.

Nicolás Lamas chez Meessen De Clercq à Bruxelles

Almudena Romero par François Cheval aux Rencontres d’Arles 2021 à Arles

Célia Picard & Hannes Schreckensberger à Mécènes du Sud Montpellier-Sète à Montpellier

The Prophetic Pictures à la Galerie Crèvecœur à Paris

Naomi Maury à L’assaut de la menuiserie à Saint-Étienne

Aimer par Jeanne Chopy au Basculeur à Revel-Tourdan

Cédric Esturillo aux Ateliers Vortex à Dijon

68837960-723d-37f7-07a8-cc8e020857beCédric Esturillo, Prospective paresseuse, vue d’exposition aux Ateliers Vortex (Dijon), 2021 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Siouzie Albiach

Siège des sensations alimentaires, il offre un accès direct à la chair. Cette cavité intérieure du cou, marquée par l’arrière du palais, entraîne vers d’autres étapes de la digestion. L’avaloir contribue à une approche du corps comme vaste tubulure. Sa région assure les plaisirs de bouche.

Andra Ursuţa à la Galerie David Zwirner à Paris

Louise Bonnet à la Galerie Max Hetzler à Paris

La Borne, sans réserves au Musée de la Poterie à La Borne

Betty Tompkins par Vincent Honoré et Anya Harrison au MO.CO. Panacée à Montpellier

Jean-Baptiste Carpeaux par Laurence Huault-Nesme au Musée Hébert à La Tronche

Diananess au Berceau à Marseille

Julia Huteau à Imprints Galerie à Crest

3cd935d1-bd36-9b10-a8f1-60887eb27169Louise Bonnet, Bather with cloud, 76.5 x 101.7 cm, huile sur toile, 2021 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Max Hetzler (Paris), crédit photographique Charles White

Portrait ou paysage, des chairs humides se délectent, éclaboussées. Sur la peau ou sur la pierre, ça ruisselle. Érotisme et conquête spatiale recherchent des formes d’eau, de ce jus vital qui gorge les matières.

Mimosa Echard à la Collection Lambert à Avignon

Marilyn Minter par Vincent Honoré au MO.CO. Panacée à Montpellier

Hans Hartung à la Galerie Perrotin à Paris

TOI 700d par Fabien Danesi à la Galerie Les filles du calvaire à Paris

Clémentine Chalançon à La Serre à Saint-Étienne

Fabrice Hyber pour Conquérant Spirits chez Gilles Drouault à Paris

Elsa Sahal par Vincent Honoré et Anna Kerekes au MO.CO Panacée à Montpellier

Marilyn Minter, Big Breath, 243.84 x 152.4 cm, émail sur métal, 2016 | Courtoisie de l’artiste et des galerie Salon 94 (New York) et Regen Projects (Los Angeles)

Des contenances bien trempées, s’affichent avec aisance. Une même sensibilité oscille entre le sculptural et le photographique, pour toujours révéler une assise intimidante, tant elle en impose. Son maintien enivre. Son allure impressionne. En peinture, l’imbue est la première couche visible, plus ou moins digérée par le support, à ne pas confondre avec la hantise de l’embue. Dans tous les cas, il s’agit d’un phénomène d’absorption, d’abreuvage. Tenue et pellicule contribuent à cette assurance en superficie.

Jonas Kamm aux Rencontres d’Arles 2021 à Arles

Crossover à la Galerie Vasistas à Montpellier

Manon par Claire Hoffmann au Centre culturel suisse à Paris

En miroir à la Fondation Azzedine Alaïa à Paris

Tarrah Krajnak aux Rencontres d’Arles 2021 à Arles

Scratching the surface par Marvin De Deus Ganhitas à la Galerie Derouillon à Paris

Ilse Bing à la Galerie Karsten Greve à Paris

de4be1c5-bd58-95f2-9a55-b56bcce0bb31My-Lan Hoang-Thuy, Untitled I, 10 x 9 cm, liant acrylique, peinture acrylique, impression jet d’encre, 2021 | Courtoisie des l’artiste et de la Galerie Derouillon (Paris), crédit photographique Grégory Copitet

La ravissante formule provient de l’épitaphe du peintre Jean Messagier, autographe sous lequel il s’est inhumé dans l’humus doubiens de Valentigney. Tout titre honorifique célèbre l’excellence d’une expertise. Mais au-delà du grade universitaire, cette maîtrise qui ne relève pas d’une autorité mais d’une pratique, affirme une passion inconditionnelle pour l’épanouissement de la nature, et pour son cycle. Du bourgeonnement à l’éclosion, la sève monte.

Jean Messagier au Musée d’Art et d’Histoire – Hôtel Beurnier-Rossel à Montbéliard

Io Burgard au MO.CO. Hôtel des collections à Montpellier

Nick Mauss chez Campoli Presti à Paris

Gregory Forstner au Frac Occitanie Montpellier à Montpellier

Camille Bernard à SISSI Club à Marseille

Matthias Garcia à la Galerie Sultana à Paris

Séraphine à la Galerie Dina Vierny à Paris

Jean Messagier, Les portes du printemps, gouache, 1994-95 | Collection particulière © ADAGP, Paris, 2021

Les as du bricolage la connaissent pour consolider les sols, lisser le ciment, fabriquer des détergents, accélérer le raidissement du béton projeté, hydrofuger le bois, coller du carton, ignifuger des surfaces poreuses, blanchir la pâte à papier ou réparer du marbre. Son vocable éveille une potion fantaisiste. En science, on parle de silicate de sodium. La substance relève de l’alchimie et de l’amateurisme, permettant l’obtention facile d’une sorte de verre liquide. Mélangée à des sels métalliques, elle fait croître des structures fractales semblables à des coraux ou à des algues, selon une spectaculaire cristallisation. L’expérience confirme l’existence d’élixirs simplement concoctés à partir de ce que l’on cueille, chemin faisant.

Gabrielle Manglou au Centre d’arts plastiques à Saint-Fons

Aurore Bagarry à la Galerie Sit Down à Paris

Lux fugit sicut umbra au Frac Occitanie Montpellier à Montpellier

Sara Ouhaddou à la Galerie Polaris à Paris

Jimmy Richer à la Galerie Chantiers Boîte Noire à Montpellier

Charlotte Dalia à la Galerie Tatiss à Lyon

Laurent Le Deunff chez Semiose à Paris

Vir Andres Hera, Misurgia Sisitlallan, two channel video installation, quadriphony, 2020 | Courtoisie de l’artiste, production Le Fresnoy, Studio national des arts contemporains (Tourcoing)

De nouvelles pratiques de convivialité sont nécessaires, et celles-ci trouvent progressivement leurs formes. Le rituel de l’apéro se remodèle afin de mettre tout le monde à l’aise, invoquant la confiance originellement en jeu dans cette institution sociale. La tradition ancestrale de trinquer exige en effet un décontraction réciproque, favorisant les échanges et le cosmopolitisme. Santé.

Io Burgard à Curiox à Ugine

La vie des tables par Claire Le Restif au Crédac à Ivry-sur-Seine

Néphéli Barbas par la villa Noailles (Hyères) à l’Ancien évêché à Toulon

Egress à High Art à Arles

Slavs and Tatars par Eric Mangion pour Manifesta 13 à la Villa Arson à Nice

Fly, Robin, Fly par Nils Alix-Tabeling à Mécènes du Sud Montpellier-Sète à Montpellier

Cécile Meynier par Florent Marotel à la Librairie du Consortium Museum à Dijon

Io Burgard, Le Grand Zinq, plâtre, verres, 2020 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Maïa Muller (Paris), crédit photographique François Deladerrière

Le corps est là. Sur place, des êtres physiques se côtoient et partagent un même espace concret. Mais si la qualification de ce mode de rencontre est nécessaire, c’est qu’une suspicion de virtualité persiste. La présence relativise aujourd’hui la distance. Alors, nous figurons.

ORLAN à la Galerie Ceysson & Bénétière à Paris

Antoine Renard à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

Sarah Lucas par Éric Troncy au Consortium Museum à Dijon

00s. Collection Cranford par Vincent Honoré au MO.CO. Hôtel des collections à Montpellier

Marcel Bascoulard à la Galerie Christophe Gaillard à Paris

Les yeux clos à la Galerie Perrotin à Paris

Alex Foxton à la Galerie Derouillon hors-les-murs à Paris

Antoine Renard, Impressions, après Degas (#014), 61 x 37 x 24 cm, 3D printed ceramic, metal, fragrances (ambrarome, ylang ylang, vatican colonia, tabacco), metal bracket, 2020 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Nathalie Obadia (Paris), crédit photographique Bertrand Huet / tutti image © L’artiste

Les oiseaux exploitent une fascinante inventivité pour fabriquer leur foyer en fonction des contextes dans lesquels ils se nichent. Les animaux s’immiscent ainsi dans une diversité d’environnements parfois extrêmes, pour réussir à y instaurer des formes d’hospitalité. La construction s’élabore toujours à partir des moyens du bord, naturels ou non, et relève souvent du rite.

Hélène Bertin au Creux de l’enfer à Thiers

Artifices instables par Cristiano Raimondi au NMNM à Monaco

Lucille Uhlrich par Anissa Touati à la Galerie Lefebvre & Fils à Paris

Inside Gallery n°10 par Claude Cartier à Inside Gallery à Lyon

Geoffrey Badel à la Faculté d’Éducation à Montpellier

Un monde à votre image par Gaël Charbau pour la villa Noailles à l’Hôtel des Arts à Toulon

Elené Shatberashvili pour Breeze chez gb agency à Paris

0fd22b84-e901-4f12-86a3-eddef8535042Hélène Bertin, vue de l’exposition « Cahin Caha », Creux de l’enfer (Thiers), 2021 | Crédit photographique Vincent Blesbois

Comme leurs variantes les oberliques, les breliques et les breluques, toutes proviennent de déclinaisons du verbe emberlificoter. On s’y empêtre. Leurs détracteurs les visent en tant que futiles colifichets, alors qu’elles accessoirisent avec exaltation. Bien-sûr, ce sont de petits bijoux. La langue française les donnent d’ailleurs pour synonyme, aux pendules et aux testicules. Leur goût se balance, douteux de préférence.

Mithé Espelt à la Galerie Anne-Sophie Duval à Paris

Les mains dans les poches par Eric Croes chez Gilles Drouault à Paris

Seconde Nature à la Galerie Eric Mouchet à Paris

Vase à la Galerie Alain Gutharc à Paris

Ivan Terestchenko à la Galerie du Passage | Pierre Passebon à Paris

Pierre et Gilles à la Galerie Templon à Paris

Occitan Riviera à la Galerie Vasistas à Montpellier

Sandrine Pagny, Underbed monster, 34 x 28 x 6.4 cm, Porcelaine, engobe, email et lustre or, 2020 | Courtoisie de l’artiste

Parfois, nous ne ne changeons pas. Cela se passe ailleurs. La métamorphose peut agir selon un éventail d’indices, de la grimace à la cicatrice. La tradition chrétienne célèbre cette forme d’apparition miraculeuse qui amorce une résurrection. Ça se fête, avec éclat.

Tom Poelmans chez Rodolphe Janssen à Bruxelles

Possédé·e·s par Vincent Honoré, Caroline Chabrand, Anya Harrison avec Laureen Picaut au MO.CO. Panacée à Montpellier

Caroline Achaintre par Nathalie Guiot à la Fondation Thalie à Bruxelles

Seyni Awa Camara chez Baronian Xippas à Bruxelles

Pol Taburet par Ali Hassanzadeh chez Balice Hertling | Projects à Paris

Yesn’t par Paul Maheke à la Galerie Sultana à Paris

David Altmejd chez Xavier Hufkens à Bruxelles

fbd3bb5a-ce5c-489e-aeaf-8f67d802a6a3Raphaël Barontini, Dutty Boukman, 2020 | Production MO.CO. (Montpellier), courtoisie de l’artiste et des galeries Mariane Ibrahim (Chicago) et The Pill (Istanbul), crédit photographique Marc Domage

Givre et neige, effet de soleil, sous la tente, brise d’été, l’heure du thé, au crépuscule, le parapluie bleu, dégel, soir de mars, carré de citrouilles, la levée du brouillard, nuit d’hiver, soirée d’hiver, hiver, clair de lune, effet de neige, arbre tordu, la cueillette des fleurs, après-midi d’hiver, première neige. Les titres impressionnistes fascinent par leur capacité à qualifier d’emblée un climat, grâce à des didascalies souvent météorologiques. Au point qu’il existe un intérêt véritable à ne parcourir une exposition dédiée au mouvement, qu’en ne lisant les cartels. Ceux-ci redoublent la dimension atmosphérique d’une peinture qui par ses tâches de lumières, nous immergent en un bain de sensations enveloppantes.

Simon Martin à la Galerie Jousse Entreprise à Paris

Le Canada et l’impressionnisme au Musée Fabre à Montpellier

Richard Aldrich à la Gladstone Gallery à Bruxelles

Derniers impressionnistes au Musée de Lodève à Lodève

Binnenshuis chez Mendes Wood DM à Bruxelles

Panoramique Chromatique à L’attrape-couleurs à Lyon

Margaret Lee par Misako & Rosen à La Maison de Rendez-Vous à Bruxelles

63fe7d92-32e3-43fa-9253-ff9c6c676260Simon Martin, Ton absence laisse des traces sur le plâtre des murs, 195 x 180 cm, huile sur toile, 2020 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Jousse Entreprise (Paris), crédit photographique Julie Coulon

Le flottement temporel est devenu une habitude, alors que nos calendriers se dissolvent en une vaste friche. Renvoyer ultérieurement fait dorénavant partie des pratiques admises. On reporte. On repousse. On prolonge. Et tout motif est impérieux. L’ajournement est d’usage, ouvert de préférence, sans date fixée pour l’instant. Cette science-fiction de routine nourrit un rapport au futur définitivement dérangé. Quand rien n’est sûr, tout est possible.

Christiane Blattmann chez Damien & The Love Guru à Bruxelles

Les yeux rouges par Exo Exo à Galerie! chez David Giroire à Paris

Nelson Pernisco au Centre d’Art Bastille à Grenoble

ROSTA par Olivier Renaud-Clément à la Galerie New Galerie à Paris

It’s Urgent! par Hans Ulrich Obrist à Luma Arles à Arles

Pati Hill par Baptiste Pinteaux à la Galerie Air de Paris | Komunuma à Romainville

Vallauris Morghulis à Mécènes du Sud Montpellier-Sète à Montpellier

54a075f2-329b-4c61-a182-763e2d0e0018Julie Villard & Simon Brossard, It’s Fantastic II, resin, metal, glass, polyurethane paint, stainless, alcohol, 2020 | Courtoisie des artistes et Exo Exo (Paris)

Voilà une polysémie définitivement nourrissante, qu’elle désigne la plaque cornée formant le dessous du sabot d’un cheval, une semelle, un poisson marin au corps presque ovale couvert d’écailles fines, une pièce de charpente posée à plat, une sandale, le bois placé horizontalement en soutien, le fond d’un bateau, une jetée de plâtre exécutée à la truelle, un plancher, une unité agricole formée de parcelles consacrées à une même culture, ou la partie plane d’un four qui reçoit les produits à traiter. Elle est une surface d’accueil, où tout se tient.

Julia Borderie & Eloïse Le Gallo au GAC Annonay à Annonay

Pierre Tal Coat à la Galerie Maeght à Paris

Ruralités au Mucem à Marseille

Goni Shifron par Alexandra Fau à Fabre à Paris

Mais il y a ce lieu, qui nous maintient par Mathieu Kleyebe à Mécènes du sud à Montpellier

Arthur Aillaud à la Galerie Béa-Ba à Marseille

L’Homme qui marche à l’Institut Giacometti à Paris

108f544c-041b-40d0-8ca6-77980a4bb3e1
Julia Borderie & Eloïse Le Gallo, Soles, 20′, vidéo, 2020 | Avec la complicité de Martin Balmand et Jean-Jacques Dubernard

Issue du langage culinaire, le terme s’emploie dès le XVIe siècle pour pointer un plat trop piquant, trop salé. François Rabelais parle ainsi d’une fricassée de fèves. Pour notre goût, il y a excès, débordement, outrance. Ailleurs, le surréalisme a fêté son siècle d’existence, du moins sous cette appellation officielle. Le mouvement fit éruption alors que l’humanité traversait une nouvelle crise mondiale. L’absurdité de certaines situations pourtant bien concrètes pousse l’esprit à se réfugier dans une fantaisie libre, encouragée par les aberrations alentour qui troublent la distinction entre folie et raison.

Victor Grazzi avec la Villa des Cent Regards à Montpellier

Quentin Spohn à l’Espace A VENDRE à Nice

Julien Tibéri chez Semiose à Paris

(Un)Real Life par Nicolas Dewavrin à la Galería Nueva à Madrid

Edgardo Navarro à l’Instituto Cultural de México à Paris

Utopia par Tornabuoni Art au Passage de Retz à Paris

Johanna Magdalena Guggenberger chez Belmacz à Londres

c1edda3e-762e-4f0d-bedb-cee567900186
Antoine Carbonne, Palmyre, 190 x 160 cm, huile sur toile, 2017 | Courtoisie de l’artiste

Il nous faut trouver une nouvelle manière de nous mouvoir. Diverses voix s’élèvent depuis toujours contre les pressions normatives. Elles ont trouvées des échos dans des évolutions récentes, forcément fragiles, au sein des sociétés. Le climat actuel raye l’élan de diversités auxquelles nous aspirons, prenant la santé comme prétexte pour promouvoir des valeurs réactionnaires, relativement bien acceptées car annoncées comme unique perspective sous la menace. Alors on nous contraint à marcher droit. Je crois en d’autres locomotions.

This is the rhythm of the night à la Galerie Edouard Escougnou à Paris

Patrick Staff à la Serpentine Sackler Gallery à Londres

Abbieannian Novlangue par Extramentale à la Galerie Sultana à Paris

Claire Guetta par Glassbox-Sud à la Halle Tropisme à Montpellier

Patricia Domínguez par Rafa Barber Cortell à CentroCentro à Madrid

I’m from nowhere good par Thomas Conchou à la Maison Pop à Montreuil

Soufiane Ababri | Apolonia Sokol par The Pill (Istanbul) à ARCOmadrid à Madrid


Jean de Sagazan, The last dance 5.1, 58 x 47 cm, encre et gouache sur coton, 2019 | Courtoisie de l’artiste

Nos intérieurs ouvrent leur espace à ce qui se passe au-delà des murs. Une force centripète cherche à tout vouloir y attirer. Il s’agit de fabriquer la nature ou d’importer le monumental à l’échelle du domestique. Contenir l’extérieur, donne une idée de l’oxymore toujours à l’œuvre dans ces initiatives. Et de l’aspect factice sinon téméraire de leur réalisation.

Alvaro Urbano à La Casa Encendida à Madrid

Mecarõ. L’Amazonie dans la collection Petitgas au MO.CO. Hôtel des collections à Montpellier

Sol Calero par Eric Mangion à la Villa Arson à Nice

Carlos Bunga à la Whitechapel Gallery à Londres

Ian Cheng par Hans Ulrich Obrist pour la Fondazione Sandretto Re Rebaudengo à Madrid

A Shelter in the Folds of the Infinite par Eloi Boucher à Sans titre (2016) à Paris

Lloyd Corporation pour Condo London 2020 chez Carlos/Ishikawa à Londres

Sol CALERO Souvenirs 2020
Sol Calero, Se empeñaban en tapar las grietas, pero las paredes seguían sudando, 2020 | Courtoisie de l’artiste et des galeries Barbara Gross (Munich), ChertLüdde (Berlin) et Crèvecœur (Paris), crédit photographique François Fernandez

Notre planète bouge. Bien-sûr son globe révolutionne mais trop souvent encore, nous négligeons l’activité de son corps-même, une masse vivante. Parmi la diversité d’événements qui marquent son cours, il existe des mouvements de terrain entraînant d’impressionnants transports de matériaux. Ce phénomène ne concerne pas tant une tectonique volcanique, qu’une modification des sols liés au climats changeants. Ces translations s’accompagnent évidemment des mêmes inquiétudes liées au pergélisol menacé. Ainsi, la partie superficielle de la terre fond pour cheminer sur les strates toujours gelées, vers le bas des pentes qui la contenaient jusque-là. Son état de liquide visqueux est proche de la qualité du verre en fusion. On parle d’écoulement, et ces glissements lents mais continuels réussissent à charrier avec eux des roches titanesques, même sur une faible inclinaison. C’est la nature entière qui prend racine là voire ailleurs, que cette instabilité déforme.

Pakui Hardware chez Polansky à Prague

Permafrost au MO.CO. Panacée à Montpellier

Chercheur d’amour ou hors-la-loi à La Société des Nouveaux Mondes à Paris

The Blazing World par Darren Leak & Bianca Chu à Sotheby’s S|2 Gallery à Londres

Metallo Urlante chez Campoli Presti à Paris

Depuis l’île de Pâques par OFF.ON.FOCUS à Kommet à Lyon

Sári Ember à Karlin Studios à Prague

17f50c1b-993f-40c7-a08b-43647885252f
Pakui Hardware, Extrakorporal, verre, fausse fourrure, cuir, silicone, graines de chia, système de suspension en métal, 2019 | Production Moly-Sabata avec le soutien de l’Institut Culturel Lituanien, crédit photographique Marc Domage

À l’origine, on renversait son canot pour s’y abriter. Le jour, nous naviguons dessus. La nuit, nous dormons dessous. Le même objet selon son sens, change d’usage. Et décide du mouvement ou non. Nacelle. Marche. Toiture. Pause. C’est en bouleversant les choses, que l’on avance ou se repose. En langage marin d’ailleurs, le verbe reste un synonyme de chavirer. L’habitation une fois stabilisée, est sommaire. Elle fait preuve d’inventivité, et éveille un imaginaire agreste. Mille manière savent sans l’épuiser, exploiter la nature, ses ressources et ses images.

Sylvie Auvray à la Galerie Laurent Godin à Paris

Le rêveur de la forêt par Noëlle Chabert & Jeanne Brun au Musée Zadkine à Paris

Isa Melsheimer à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

Lauren Coullard par Elena Cardin pour Palomar Projects à Paris

Paul Cézanne chez Luxembourg & Dayan à Londres

Danh Vō à la Galerie Marian Goodman à Londres

Caroline Achaintre par Vincent Honoré au MO.CO. Panacée à Montpellier

ee6b0421-7e88-49bc-a2a1-fa40d15ddedb
Sylvie Auvray, Grand baton 1, 310 x 50 x 16 cm, bois, plâtre, céramique, encre, résine, shellac, 2019 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Laurent Godin (Paris)

En temps de crise, ça explose. L’exposition frontale d’une entrejambe, bien campée, demeure un message clair. Tout est imposé à l’œil. Un déballage empêche de ne pas regarder. Et de telles formes ont ainsi fait irruption au fil de l’Histoire de l’art, avec une relative cristallisation il y a cinquantaine d’années, pour manifester une urgence. Certain.e.s pensent l’affrontement nécessaire. La violence agit alors par l’ouverture du corps à notre vue.

VALIE EXPORT par Brigitte Huck au Pavillon Populaire à Montpellier

Elsa Sahal | Erik Dietman par la Galerie Papillon la Fiac 2019 à Paris

4fucksakebabes par Jamie Bull à Goswell Road à Paris

Carolee Schneemann chez mfc-michèle didier à Paris

Robert Brambora par Sans titre (2016) pour Paris Internationale 2019 à Paris

I wake up every morning in this killing machine called America à la New Galerie à Paris

Henri Ughetto à l’Enseigne des Oudin à Paris

abbfd42d-b807-43b9-9efd-a0f597587528
Elsa Sahal, Venus polymathe jouissante, 2019 | Courtoisie de la Galerie Papillon (Paris)

Système qui gouverna l’enseignement musical au Moyen-Âge, il fut inventé par Gui d’Arezzo afin de répartir toute l’échelle diatonique en trois hexacordes identiques. Voici un principe qui a permis d’accorder les chants durant des siècles. D’un point de vue plus guttural, le terme désigne également l’altération de la voix de l’adolescent qui passe au moment de la puberté, du registre élevé de l’enfant au registre grave de l’adulte. Une figuration en mutation.

Elizabeth Peyton chez Sadie Coles HQ à Londres

Young Monsters par Marcelle Joseph chez Lychee One à Londres

Maryan à la Galerie Patricia Dorfmann à Paris

Self Portrait with Visor à la Galerie Campoli Presti à Paris

Helene Schjerfbeck à la Royal Academy of Arts à Londres

Transformer: A Rebirth Of Wonder pour The Vinyle Factory à Londres

Ambera Wellmann au MO.CO.Panacée à Montpellier

5d984f12-2c11-4df3-9d3f-9774f3964c4d
Ambera Wellmann | Courtoisie de l’artiste et de la galerie Kraupa-Tuskany Zeidler (Berlin)

Interface de latence, c’est typiquement l’endroit où personne ne veut rester. La seule raison d’y entrer, est d’en sortir. L’aménagement de cette antichambre cherche à installer une tonalité décontractée, bien que tous les efforts pour y parvenir n’aboutissent généralement qu’à l’effet inverse. Une aisance factice règne. Tout va bien.

Dora Budor à la Kunsthalle Basel à Bâle

Lynne Cohen au Pavillon Populaire à Montpellier

En réserve à Angle Art Contemporain à Saint-Paul-Trois-Châteaux

Mireille Blanc par Frédéric Houvert dans la Blackbox du Manoir à Mouthier-Haute-Pierre

Rudolf Stingel à la Fondation Beyeler à Riehen

La Borne, dispositifs de l’œuvre et de l’atelier par Renaud Régnier à la Maison de la Céramique du Pays de Dieulefit

Mohamed Bourouissa pour Les Rencontres d’Arles au Monoprix à Arles

843168cb-bccf-49a3-9c63-91109157c89e
Dora Budor, The Year without a Summer (Klug’s Field) (détail), 2019 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Philipp Hänger

Elles constituent un genre à part entière, notamment véhiculé par les émissions télévisuelles qu’on leur consacre. Le petit écran s’affirme ainsi en vecteur de prédilection, apportant à la dimension musicale, un pouvoir visuel. Tout en respectant une frénésie électrique. Leur qualité semble provenir de la diversité en jeu dans leur composition, maîtrisant la chanson, le sketch, la danse, entre autre prestation. Par leur légèreté, on leur demande de divertir. Bien-sûr, tout numéro est toujours plus grave qu’il n’y paraît.

Nina Childress à Iconoscope à Montpellier

Parties, sans éteindre la lumière par Eric Mangion à la Fondation d’Entreprise Ricard à Paris

Aurore-Caroline Marty par le GAC à la Chapelle Sainte-Marie à Annonay

Dracula’s Wedding par Charlie Fox chez Rodeo à Londres

Jonathan Baldock au Camden Arts Centre à Londres

My Head is a Haunted House par Charlie Fox chez Sadie Coles HQ à Londres

Julie Béna par Laura Herman au Jeu de Paume à Paris

a95479ac-9ed7-4ce2-a3af-bab1ea6053f4
Jonathan Baldock, Mask LVI, céramique, 2018 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Luke Walker

Ce genre de chemin, voire de sentier si vous êtes plus aventureux.euse encore, détourne des grands axes pour fouler et fouiller des voies non conventionnelles. Évidemment, en prendre l’initiative demande toujours un peu plus d’inspiration et de courage. Et si la marche octroie une temporalité devenue aujourd’hui intempestive, elle peut aussi bien raccourcir l’itinéraire que le plier, de cul-de-sac en débouchés. Broussailles et obstacles peuvent advenir. L’inattendu aussi. Il s’agit quoiqu’il en soit d’explorer, d’avancer autrement. De prendre la tangente.

Christoforos Savva par Jacopo Crivelli Visconti au Pavillon chypriote à Venise

Les Chemins du Sud, une théorie du mineur au Mrac Occitanie à Sérignan et à l’Abbaye de Fontfroide à Narbonne

Vincent Bioulès au Musée Fabre à Montpellier

Frank Bowling à la Tate Britain à Londres

La Déesse Verte par Dorothée Dupuis à la Gare Saint-Sauveur à Lille

Indus 2 chez Art : Concept à Paris

Senga Nengudi chez Sprüth Magers à Londres

52ab14e2-50a8-49cc-956f-02eefc73bb4b
Vincent Bioulès, Issanka, 220 x 190 cm, acrylique sur toile, 1969 | © ADAGP Paris 2019, Collection Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole, crédit photographique Yves Bresson

Il est devenu commun aujourd’hui d’envisager les choses selon l’état liquide. Flux et débit contribuent à l’inondation d’informations qui nous imbibe. La fluidité des genres, des transports, des autorités, semble régner par son horizontalité, plutôt sereine. L’image d’une eau calme, réconforte. Tout au plus, elle coule, dans sa matière lisse et métallique. Portons plutôt notre intérêt sur la partie de ce flot qui mousse, qui s’échappe nécessairement du courant car elle demeure agitée. Une marge continue bien à exister, plus organique que numérique. Par une vapeur, par une sueur, elle enrage discrètement. Sa légèreté est grave.

Jesse Darling par Céline Kopp pour Triangle France à la Friche la Belle de Mai à Marseille

SportCult à team (gallery, inc.) à New York

Aube immédiate, vents tièdes par Victorine Grataloup & Diane Turquety à Mécènes du Sud Montpellier-Sète à Montpellier

Zoe Leonard chez Hauser & Wirth à Londres

Fendre l’air par Stéphane Martin au musée du quai Branly à Paris

Jean Painlevé chez Air de Paris à Paris

Forrest Bess à Stuart Shave / Modern Art à Londres

3cc6559b-20b3-4215-b850-7081d4e6a500
Jesse Darling, vue de l’exposition « Crevé », Triangle France, Marseille, 2019 – Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Aurélien Mole

Le numéro complet est disponible sur demande

Sur scène, selon si l’on dirige, si l’on interprète ou si l’on applaudit, la droite peut être la gauche, et inversement. À l’instar des marins, le théâtre a dû trouver son jargon pour s’orienter au mieux. Ce lexique de tradition parisienne, daterait de 1770 alors que La Comédie Française était installée dans le Palais des Tuileries, qui jouxtait d’un côté la cour du Louvre, et de l’autre ses jardins. Avant que cette désignation ne fut popularisée par la Révolution, la cour se nommait « côté de la reine » et le jardin « côté du roi », les loges de chacun se faisant face à gauche et à droite de la scène en regardant la salle depuis celle-ci.

Bernard Piffaretti à la Galería Marta Cervera à Madrid

Antigone à Mécènes du Sud Montpellier – Sète à Montpellier

Baptiste Rabichon à la Galerie Binome à Paris

Charlotte Moth par Caroline Hancock au CA2M à Móstoles

Waterloo chez Pierre Poumet à Londres

Ulla von Brandenburg par Sandra Patron au Mrac à Sérignan

mountaincutters par l’ESBAN à la Chapelle des Jésuites à Nîmes

aef02ad5-01f8-4b12-b824-e8978d8a794a
Baptiste Rabichon, Chirales (#029), deux fois 118.9 x 84.1 cm, impres­sion jet d’encre pigmen­taire sur papier RC Satiné Lumière Bonjet, contre­col­lage sur Dibond, enca­dre­ment alumi­nium sous verre, 2019 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Binome

Il est bon de rappeler que si le nom évoque d’emblée l’irrésistible personnage dépeint par Joris-Karl Huysmans dans son roman « À rebours », il existe bel et bien une commune éponyme située dans le département français de la Gironde. Nous retiendrons quoiqu’il en soit de ces effluves symbolistes fin-de-siècle, la haute fantaisie d’un domicile consacré à la jouissance du goût. Chaque recoin est l’occasion de concrétiser ses excentricités. Et le raffinement est partout poussé à l’extrême afin de satisfaire dans la réclusion, un appétit pour l’artifice et la déliquescence.

Dangerous Beauty au Met Fifth Avenue à New York

Fernand Khnopff au Petit Palais à Paris

Iridescence au Cooper Hewitt à New York

Arnaud Vasseux à la Galerie AL/MA à Montpellier

Autumn Ramsey chez Chapter NY à New York

Hanna-Maria Hammari à 45cbm / Staatliche Kunsthalle Baden-Baden à Baden-Baden

David Douard à la Galerie Chantal Crousel à Paris


David Douard, vue de l’exposition « O’DA’OLDBORIN’GOLD » à la Galerie Chantal Crousel à Paris, 2019 – Courtoisie de l’artiste et de la galerie, crédit photographique Martin Argyroglo

Solide. Liquide. Gazeux. La physique enseigne généralement que la matière se trouve selon trois formes dans la nature, avec une triangulation qui en guide les changements. C’est au niveau moléculaire que cette passion se développe et plusieurs argumentations seront encore nécessaires pour jouir pleinement des subtilités de cette science. Aujourd’hui, passons sur le quatrième genre pour envisager directement le suivant que nous nommerons ici l’état vitreux. Il s’agit du liquide figé ou du solide amorphe, dont l’épanchement serait trop lent pour pouvoir être perceptible par la sensibilité humaine. La viscosité fait partie de ses plus fascinantes propriétés. Ainsi nos écrans s’écouleraient.

Pakui Hardware chez Tenderpixel à Londres

Jardin des pommes à la Galerie Joseph Tang à Paris

Daiga Gratina par Sandra Adam-Couralet au Palais de Tokyo à Paris

Crash test par Nicolas Bourriaud à La Panacée – MoCo à Montpellier

Liliane Lijn chez Rodeo à Londres

Tony Oursler par Redling Fine Art à The Armory Show à New York

Elsa Sahal par Gaël Charbau à la Galerie Papillon à Paris

6e1a5e3b-8c08-4ef3-81c0-5c998e9b086c
Daiga Grantina, Coat-ee off Cat Curl, 2018 – Production La Panacée-MoCo, courtoisie de l’artiste et la Galerie Joseph Tang (Paris), crédit photographique Aurélien Mole

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Qu’elle soit à barreaux, à claire-voie, thoracique, d’escalier ou d’ascenseur, elle est un espace clos propice à l’étude, l’usage ou le spectacle. Entre prison et scène, elle isole son objet derrière des parois, si ce n’est devant. Ainsi visuellement, les cloisons dessinent par leur graphisme, d’incontournables filtres que le regard se doit de traverser, peu importe en quel sens. En respectant la gravité de toute servitude, la notion de captivité impose une vision par l’écran.

Sara Barker chez The approach à Londres

Abbandonando un’era che abbiamo trovato invivibile à La triennale di Milano à Milan

Neil Beloufa par Sandra Patron au Mrac – Musée régional d’art contemporain à Sérignan

The smell of the moon à la Galerie Bugada Cargnel à Paris

Blush pane par Noguchi Breton à la Galerie Balice Hertling à Paris

Face à face par Cécile Debray au Musée Fabre à Montpellier

Laurent Proux chez Semiose galerie à Paris

5d2bba8b-2eee-44f9-a83d-28ba36b858b7
Fausto Melotti sur Thea Djordjadze par Lorenzo Giusti, 2017 – Courtoisie des artistes

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Il s’agit plus d’un gang que d’un troupeau, même s’il est difficile de faire abstraction de son aspect animal. Elle regroupe un ensemble d’individus ayant décidé de faire chemin ensemble. C’est l’œil extérieur qui confirme sa tenue. L’observateur lui profite, car la horde affirme plus encore son caractère dans sa traque.

Karlheinz Weinberger par François Cheval au Magasin électrique à Arles

William Gedney par Gilles Mora au Pavillon populaire à Montpellier

Xinyi Cheng à la Galerie Balice Hertling à Paris

Antoine Marquis à la Galerie Rue Antoine à Paris

Dioramas par Claire Garnier, Laurent Le Bon & Florence Ostende au Palais de Tokyo à Paris

Wolfgang Tillmans à La fondation Beyeler à Riehen

David Rappeneau à la Galerie Crèvecoeur à Paris

bcc6d4f2-b3e9-48e4-acc7-dcd077ffabaa
William Gedney, Men and boys without shirts sitting and standing around two cars, 1972 – Courtoisie Bibliothèque David M. Rubenstein Rare Book & Manuscript Library at Duke University

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Deux silhouettes pétrifiées semblent partager aujourd’hui encore dans le mutisme de leur contenance, une flagrante intimité. Un volcan s’embrase. L’humanité s’embrasse. L’archéologie réussit à éveiller une sensualité inattendue. Sur la pierre, chacun projette sa sensibilité. L’étreinte, l’empreinte, amplifiées par notre imagination, restent lisibles sur tout objet sorti de terre.

Arnaud Vasseux au Frac Languedoc-Roussillon à Montpellier et à Lattara à Lattes

Dune Varela par François Cheval au Cloître Saint-Trophime à Arles

Tom Castinel & Octave Rimbert-Rivière à La bourse du travail à Valence

Eileen Quinlan à la Galerie Campoli Presti à Londres

Juana Muller dans Le couloir des curiosités au Musée de Valence à Valence

Le spectre du surréalisme par Karolina Ziebinska-Lewandowska à L’atelier des forges à Arles

Alberto Giacometti par Frances Morris & Catherine Grenier à la Tate Modern à Londres

91927bb2-c562-4637-bfa9-439aec44838c
Tom Castinel & Octave Rimbert-Rivière, La vallée dérangeante, 2017 – Courtoisie des artistes

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Le cosmos rabelaisien célébrait déjà la qualité de ce ragoût, bouillie succulente avec de gros morceaux dedans. La mixture est viandue. Et son assaisonnement en assure le caractère inimitable. Difficile effectivement d’aboutir deux fois consécutives au même assemblage disparate, cette étrangeté résolue, soupe goûtue et forme incontestable.

Lee Lozano à la Galerie Hauser & Wirth à Londres

Pré-capital par Charlotte Cosson & Emmanuelle Luciani à La Panacée à Montpellier

Caroline Achaintre à la Pippy Houldsworth Gallery à Londres

Ungestalt à la Kunsthalle Basel à Basel

Peter Buggenhout à la Galerie Laurent Godin à Paris

Justin Fitzpatrick chez Seventeen à Londres

Viktor Pivovarov chez Hunt Kastner à Prague

874d10d1-f4b1-4718-97e2-3314d43a9bfc
Samara Scott, 2017 – Courtoisie de l’artiste et The sunday painter

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Voilà une qualité. Dans la retenue, avec une quantité réduite de matériel, selon un degré discret de chair, le plaisir se diffuse. Son expression ici s’abstient de l’évidence du corps, dont l’image de préférence, s’absente. Achrome, au mieux bleuté, le concret laisse ici place à la charge émotionnelle, allant jusqu’à encombrer le vide. Cette caractéristique qualifie peut-être, une certaine constante de la scène française au cours des récentes décennies. Dans de rares circonstances, à peine c’est beaucoup.

Rien ne nous appartient : Offrir par Flora Katz à La fondation d’entreprise Ricard à Paris

Elsa Werth à la Galerie Martine Aboucaya à Paris

Plus c’est facile, plus c’est beau par Eric Watier au Frac Languedoc-Roussillon à Montpellier

Old dream par Ann Stouvenel à Mains d’œuvres à Saint-Ouen

Information fiction publicité à la Galerie Emmanuel Perrotin à Paris

Strange days par Xavier Franceschi au Plateau – Frac île-de-france à Paris

Anne le Troter par Claire Moulène au Palais de Tokyo à Paris

d92b6cc1-cf51-4666-b7bb-15472b98c0a2
Mark Geffriaud, Monsieur chose, 22x31x8cm, verre, bois fossilisé, verre acrylique, 2015 – Collection Dorith & Serge Galuz, crédit photographique Aurélien Mole

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Le froid n’est pas qu’une question de température. Des couleurs lumineuse et frigorifiques imbibent un nouveau climat. Son atmosphère électrique ne se répand pas dans cette classique canicule des sens. Sa sauvagerie est autre. La glace a sa propre fougue. De cette contenance à la gravité permanente, simultanément douée d’entrain.

Roy da Prince par Michal Novotný à Futura à Prague

Cold sweat à La plage à Paris

Tala Madani par Nicolas Bourriaud à La panacée à Montpellier

Abbas Akhavan à la David Roberts Art Foundation à Londres

Franziska Lantz par Supportico Lopez chez Rodeo pour Condo 2017 à Londres

Retour sur Mulholland drive par Nicolas Bourriaud à La panacée à Montpellier

Huma Bhabha à la David Roberts Art Foundation à Londres

ef5c2d34-99fd-45be-8262-d4ecf87e2931
Max Hooper Schneider, Cold war dishwaher (Uranium glass), 2015 – Lafayette anticipation Fonds de dotation Famille Moulin, Paris

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Il fut un pharaon puissant. De sa gloire, ne perdurerait qu’un fragment de monument égaré dans le désert. Ce nom représente une transcription en grec de la titulature partielle d’une dynastie égyptienne. Il traverse les siècles, au chaud dans le sable. L’Angleterre romantique l’a érigé en figure de la poésie. C’est dire par combien de filtres passe la grandeur antique pour arriver à nous.

Haris Epaminonda chez Rodeo à Londres

Revolt of the sage par Simon Moretti & Craig Burnett chez Blain Southern à Londres

Gillian Lowndes chez The sunday painter à Londres

Renaissances, un hommage contemporain à Florence à La fondation Etrillard à Paris

Cy Twombly au Centre pompidou à Paris

Arnaud Vasseux au Musée des moulages à Montpellier

Marc Desgrandchamps à la Galerie Lelong à Paris

3a9046ba-d984-4ef9-9794-4c4edbb04621
Marc Desgrandchamps, Sans titre (Ozymandias), 200x150cm, huile, toile, 2016 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Lelong

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Accorder le terme au féminin pluriel, c’est en faire un gang plus qu’un genre. Imaginons une meute déterminée à s’engager pour le meilleur, agissant de toute évidence sur le plan citoyen, bousculant l’ordre politique à l’image de ces modes survenues après la terreur de la révolution française, Les merveilleuses et Les incroyables. Cette fois, nos justicières luttent contre la vulgarité. Elles s’activent pour inventer un modèle alternatif et affirmer le chic pour norme. Grâce, harmonie et finesse déterminent la qualité d’un goût qui s’oppose à la grossièreté.

Louise Dahl-Wolfe par Oliva María Rubio au Pavillon populaire à Montpellier

Megan Clark par Jimena Mendoza à la Národní galerie – Veletržní palác à Prague

Richard Healy à Tenderpixel à Londres

That cool decline par Barbara Sirieix & Emilie Renard à Occidental temporary à Villejuif

Julie Béna par la Galerie Joseph Tang à Sunday art fair à Londres

Vogl par Edith Jeřábková chez Hunt Kastner à Prague

Liz Magor par Claire Le Restif & Nigel Prince au Crédac à Ivry-sur-seine

12c970ad-bf0a-426a-b35c-b0e1a598e00b
Jean-Charles de Quillacq, Le garçon comme ma sœur que je suis, 2015 – Courtoisie de l’artiste et de Marcelle Alix, crédit photographique Anatole Barde

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Interface matérielle de contrôle d’un système électronique. Plan horizontal servant à porter des objets décoratifs. Cette polysémie opportune permet d’associer les domaines de la technologie et de l’ameublement. L’occasion aussi, en posant l’une sur l’autre, d’observer l’actualité de l’objet télé, son contenu, son environnement. Aujourd’hui éloigné des ondes hertziennes obsolètes, noyé parmi les autres canaux médiatiques, le petit écran a perdu sa suprématie totémique dans les familles. Sa réalité contemporaine correspond d’ailleurs davantage à une certaine tonalité qu’à un boîtier cathodique. Une certaine nostalgie demeure associée au potentiel futuriste qu’il annonçait, celui du règne des écrans. Reste à leur trouver où trôner.

Laure Prouvost par le Frac Bourgogne au Consortium à Dijon

Benjamin Valenza par Triangle à La friche La belle de mai à Marseille

Rafaela Lopez, Baptiste Masson & David Perreard à Art-o-rama #10 à Marseille

Pierre Paulin au Centre pompidou à Paris

Salon d’été par Crèvecoeur à Art-o-rama #10 à Marseille

Being there par Matt Williams à Vilma Gold à Londres

Superstudio par le Frac Centre Val-de-loire au Frac Languedoc-Roussillon à Montpellier

8130eace-ca1d-4a89-92b2-289efde71a89
Rafaela Lopez, Baptiste Masson & David Perreard à Art-o-rama #10 – Courtoisie des artistes, crédit photographique Jean-Christophe Lett

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Face à l’immensité qui s’ouvre devant nous, les superlatifs ne suffisent jamais à décrire un sentiment que les artistes cherchent, et parfois réussissent, à représenter. Cette béance, temporelle, spatiale, ou d’une dimension moins rationnelle encore, surgit aux détours des sentiers. Elle est pure démesure, hors de portée. Dans l’extase et effroi, reste le monde et soi.

Hans Hartung par Fabrice Hergott au Pénitents noirs et au Musée de la légion étrangère à Aubagne

Sublime au Centre pompidou – Metz à Metz

Painting with light à la Tate britain à Londres

Elina Brotherus au Pavillon populaire à Montpellier

Le cabinet des merveilles au Mamcs – Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg

Overlay à White rainbow à Londres

Samara Scott à la Pump house gallery – Pleasure garden fountains à Londres

8964a095-22be-4d75-a942-a33ad2ada4bf
Elina Brotherus, Der wanderer 2, photographie, 2004 – Courtoisie de l’artiste et de la galerie gb agency

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Avant. Après. Qu’il demande la grâce ou en formule la reconnaissance, ce don incarne par l’objet, la possibilité d’une intervention divine. La pratique religieuse devient alors intéressée. Elle doit servir. Pour rendre l’oblation plus immédiate, pour peut-être en faciliter la lecture auprès des divinités très sollicitées, il est coutume d’offrir des images, des représentations du corps, à plat, en volume. L’imploration par le mot et l’esprit, se concrétise par l’offrande figurée d’un membre, d’un organe. Le terme désigne également sur le ton de la plaisanterie, un élément quel qu’il soit, manifestant un excès de piété. Un nectar démonstratif de ferveur. L’humain par fragment, se retrouve au cœur d’un rituel sacrificiel, qui doit se voir. J’ai été exaucé. Merci.

Johannes Kahrs au Plateau Frac Île-de-France à Paris

Elmar Trenkwalder à Iconoscope à Montpellier

Yngve Holen à la Kunsthalle Basel à Bâle

Donnant donnant au Musée archéologique de Dijon à Dijon

Jacopo Miliani à La Kunsthalle Lissabon à Lisbonne

Jimmy Robert à La synagogue de Delme à Delme

Maud Sulter à La chapelle de la charité à Arles

jimmy1
Jimmy Robert, Descendances du nu, dimensions variables, image couleur, 2016 – Courtoisie de l’artiste  

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Le vivant et le mécanique entretiennent une relation qui émoustillent nos imaginations. La modernité-même se nourrit des avancées techniques, quels qu’en soient les domaines. C’est ici l’étude de processus biologiques qui propulse l’amélioration de la technologie. En résulte nécessairement, un mimétisme passionnant, la machine copiant le corps jusqu’à nous faire croire l’inverse. Engins, appareils et robots interrogent alors la présence de l’humain dans un monde où se multiplient ses avatars artificiels. Nous restons pour l’instant bel et bien là, troublés par ce vertige existentiel.

Yngve Holen chez Modern art – Stuart Shave Gallery à Londres

François Kollar au Jeu de paume à Paris

L’art et la machine au Musée des confluences à Lyon

Photo waste à la Cabinet Gallery à Londres

Anatomie de l’automate par Paul Bernard – Mamco à La panacée à Montpellier

Tetsumi Kudo chez Hauser & Wirth à Londres puis à Zürich

Max Hooper Schneider chez High art à Paris

max
The extinction of neon 2, 167x106x61cm, acrylic terrarium, modeled landscape, used and broken neon signs, plastic flora, gallows structure, automotive detritus, steel chains, GTO wires, found objects, insect and animal matter, polymer resin, custom aluminum stand, 2015

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Terme vieilli du toucher, c’est le sens-même du contact. Il peine à trouver sa place dans le monde des arts visuels où règne l’œil. Cela devient d’ailleurs presque agaçant que d’autres organes cherchent à se glisser là où la jouissance du regard satisfait pleinement. La performance sait bousculer les hiérarchies en donnant forme au vivant et à sa capacité à prendre. La peinture toujours, émeut par la vivacité de certaines pattes, qui par la manifestation du trait de pinceau, sculpte l’épiderme de la toile. Alors que le doigté demeure une délicatesse plus qu’un attouchement concret, gardons les mains derrière le dos et les yeux bien ouverts.

Stuart Brisley à Draf – David Roberts art foundation à Londres

Performing for the camera à la Tate modern à Londres

Daria Martin à la Maureen Paley Gallery à Londres

Prière de toucher au Museum Tinguely à Basel

Helena Almeida au Jeu de paume à Paris

Henni Alftan à Iconoscope à Montpellier

Elizabeth Peyton à la Sadie Coles Gallery à Londres

henni
Henni Alftan, The auction, 73x92cm, huile, toile, 2015 – Courtoisie de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement.