L’humanité entière y fourmille. La quantité y est un motif. Cette imagerie du commun, sacrifie les individualités pour mieux célébrer les masses. Et tout fragment n’existe que par le tout auquel il participe. La présente chronique s’ancre dans un constat qui s’est épaissi au fil de mes visites du festival arlésien de photographie. Sur la cinquantaine d’expositions qui constitue l’actuelle édition, plusieurs étaient consacrées à des initiatives privées obsédées par la répétition du même. Là et ailleurs, cette passion pour le très grand nombre, doit trouver ses mises en forme propres. Il s’agira de rester attentifs à la manière dont les essaims, grappes et nuées réussissent à rentrer dans le cadre.
Foule au Palais de l’archevêché à Arles
Le panorama, miroir de la bureaucratie céleste au Bureau DesLices à Arles
Typologie, taxinomie et classement sériel par Brian Wallis à l’Espace van Gogh à Arles
Small universe par Erik Kessels à l’Atelier de chaudronnerie à Arles
Le mur à La maison rouge – Fondation Antoine de Galbert à Paris
Gérard Traquandi à la Galerie Laurent Godin à Paris
Poteaux et taureaux par Olivier Cablat & Sebastian Hau pour Cosmos à La muleta à Arles
Bernd & Hilla Becher, Gravel plants, 1988-2001 – Courtoisie des artistes et Sonnabend Gallery, Collection Walther