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Archives Mensuelles: juillet 2014

L’humanité entière y fourmille. La quantité y est un motif. Cette imagerie du commun, sacrifie les individualités pour mieux célébrer les masses. Et tout fragment n’existe que par le tout auquel il participe. La présente chronique s’ancre dans un constat qui s’est épaissi au fil de mes visites du festival arlésien de photographie. Sur la cinquantaine d’expositions qui constitue l’actuelle édition, plusieurs étaient consacrées à des initiatives privées obsédées par la répétition du même. Là et ailleurs, cette passion pour le très grand nombre, doit trouver ses mises en forme propres. Il s’agira de rester attentifs à la manière dont les essaims, grappes et nuées réussissent à rentrer dans le cadre.

Foule au Palais de l’archevêché à Arles

Le panorama, miroir de la bureaucratie céleste au Bureau DesLices à Arles

Typologie, taxinomie et classement sériel par Brian Wallis à l’Espace van Gogh à Arles

Small universe par Erik Kessels à l’Atelier de chaudronnerie à Arles

Le mur à La maison rouge – Fondation Antoine de Galbert à Paris

Gérard Traquandi à la Galerie Laurent Godin à Paris

Poteaux et taureaux par Olivier Cablat & Sebastian Hau pour Cosmos à La muleta à Arles

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Bernd & Hilla Becher, Gravel plants, 1988-2001 – Courtoisie des artistes et Sonnabend Gallery, Collection Walther

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Même sans fil, une forme de dépendance nous pousse aujourd’hui à la recherche permanente d’une même source, cette alimentation qui pourrait ne pas nous isoler. Branchés. Nos machines s’imbriquent avec plus ou moins de légitimité pour former une ronde épaisse, cette toile à plusieurs dimensions dont tant d’entrelacs sont déjà des recoins oubliés. Ces préoccupations qui émanaient jadis comme des détails annonciateurs, commencent à frôler un épanouissement exponentiel. Il s’agit d’établir une profondeur existentielle à nos interfaces. High-tech. Lo-fi.

Paul Chan au Schaulager à Münchenstein

exo squelette totale dispersion chez Couac à Villeurbanne

Constant Dullaart à la Galerie Xpo à Paris

backward/forward à la New Galerie à Paris

Joséphine Kaeppelin par Mickaël Roy pour le Plac – Petit lieu de l’art contemporain sur internet

Screensaver par Elisa Rigoulet pour Exo exo à Paris20 à Paris

Antoine Donzeaud à la Galerie chez Valentin à Paris

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Morgane Courtois, Sans titre (pleurant) – détail, 2014 – Courtoisie de l’artiste

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Trop tard pour considérer les inquiétudes alarmistes. Ça a sauté. Et la détonation résonne encore comme l’explosion originelle. Chaos avant, chaos après. Et entre deux tables rases, un tronçon de possible existe. L’expansion y est alors fulgurante, elle libère une énergie folle. Reste à savoir par quoi commencer, lorsque tout à éclaté.

Lewis Baltz au Bal à Paris

humainnonhumain par Anne Bonnin à la Fondation d’entreprise Ricard à Paris

Estefanía Peñafiel Loaiza au Crédac – Centre d’art contemporain à Ivry-sur-seine

Romain Vicari pour son Dnsep à l’Ensba – École nationale supérieure des beaux-arts à Paris

Guillaume Leblon à l’Iac – Institut d’art contemporain à Villeurbanne

Ariel Schlesinger au Kunsthaus Baselland à Muttenz

Thomas Hirschhorn au Palais de tokyo à Paris

Jacket of a politician, 2013

Guillaume Leblon, Jacket of a politician, 2013 – Courtoisie de l’artiste et de la galerie Jocelyn Wolff

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Le pire n’est peut-être pas ce que je crois. Il y a effectivement ce grand trou, cette caverne renversée qui m’effraie depuis des années et dont j’imaginais me protéger. Et puis le sol disparaît, que je saute ou qu’on m’ait poussé dans cette cavité horizontale. Concrètement, c’est la porte vers l’impossible. L’inenvisageable d’un coup existe. De toute évidence, c’est seulement une fois de l’autre côté, que l’abîme est interprété comme un simple passage. Le précipice m’a transformé. Son irrésistible magnétisme confère des qualités nouvelles. C’est beau.

James Turrell à la Pace Gallery à Londres

Dessins à la Galerie Antonine Catzeflis à Paris

Angélique Lecaille à la Galerie mélanieRio à Paris

Dark waters à la Galerie Chantal Crousel à Paris

James Hyde à la Galerie Les filles du calvaire à Paris

Oliver Beer au Mac – Musée d’art contemporain à Lyon

Laura Lamiel à la Galerie Marcelle Alix à Paris

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Jean-Luc Moulène, Cristal vague, 28.5×39.5cm, crayon, papier, 2004 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Chantal Crousel, Paris

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