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Archives de Tag: Galerie Samy Abraham

Nous devrions générer bien davantage de vocabulaire prenant ses racines en ce superbe mot. C’est l’adjectif latin de l’hiver. Une saison calme et rude. Parfois, les flocons animent sa grisaille. La neige absorbe alors la vie dans son silence et couvre le reste sous son manteau. Si les apparences semblent ralenties, c’est souvent parce que les flux flamboyants agissent ailleurs.

Edi Hila à la Galerie Mitterrand à Paris

Voyage d’hiver par le Palais de Tokyo au Château de Versailles

Mimosa Echard à la Galerie Samy Abraham à Paris

Torbjørn Rødland à la Serpentine Sacklers Gallery à Londres

Lotus à Bosse & Baum à Londres

Jacques Truphémus au Musée Hébert à La Tronche

Karla Black aux Archives nationales et aux Beaux-Arts de Paris à Paris

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Karla Black, Say To Know, 16 x 520 x 720 cm, plâtre, papier toilette, sucre, cosmétiques, acrylique, charbon, fils, encre et buvard, 2017 – Courtesy Galerie Gisela Capitain, Cologne; Galleria Raffaella Cortese, Milan; Stuart Shave/Modern Art, London and David Zwirner, New York/London;
crédit photographique Simon Vogel, Cologne

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Le mot éclate comme une onomatopée. Sa sonorité est désagréable. Il est une affirmation molle. Son étymologie le placerait dans une déformation de Oui, mais installe aussi une familiarité avec Oyez. Son exclamation réclame l’attention des autres. Son attitude feint pourtant l’indifférence. Il baigne tout dans une nonchalance manifeste. Et prône l’extrême décontraction.

Alex Baczynski-Jenkins chez Kevin space à Vienna

Mélanie Matranga chez Edouard Montassut à Paris

Mo’tile chez Union pacific à Londres

Les années 1980, l’insoutenable légèreté par Karolina Lewandowska au Centre Pompidou à Paris

Julien Carreyn par Benoit Maire à la Galerie Crèvecoeur à Paris

Mimosa Echard chez Samy Abraham à Paris

Sarah Lucas par la Fondazione Nicola Tussardi à l’Albergo diurno venezia à Milan

alexAlex Baczynski-Jenkins, Sync crop, performance, 2016 – Courtoisie de l’artiste et de Kevin space, crédit photographique  Sandro E. E. Zanzinger

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Cet adjectif m’a toujours fasciné. Trois lettres et la certitude aujourd’hui d’être incompris. Le mot dût pourtant fréquenter régulièrement les lèvres des chevaliers. Il surgit dans la langue médiévale à partir de la racine latine de la quiétude. Et cette origine persiste dans son équivalent anglais, quiet. Le calme muet qu’il désigne relève du repos gisant. Ne pas déranger. L’obsolescence lexicale déteint sur l’état-même de l’objet en question, déjà oublié. L’inertie, le silence et la discrétion le maintiennent dans une apparente insignifiance. Sa présence reste indéniable. Elle participe du règne minéral, et jouit de cette temporalité non humaine. Elle ne bouscule rien, et détient de ce fait un pouvoir passif déroutant. Elle est.

Margaret Honda par Tenzing Barshee pour Triangle France à La friche Belle de mai à Marseille

Trisha Donnelly à la Galerie Air de Paris à Paris

João Maria Gusmão + Pedro Paiva au Camden art centre à Londres

Roc par Hugues Reip à la Galerie du jour – agnès b. à Paris

Pieter van der Schaaf à la Galerie Jeune Création à Paris

Pierre Vadi au Centre culturel suisse à Paris

Une robe d’empathie profonde à la Galerie Samy Abraham à Paris

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Margaret Honda, Sculptures, 2015 – Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Aurélien Mole

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

De lumière. Réverbérations et reflets rayonnent ici avec une relative violence, titillant notre vue par des jeux séduisants de miroitements, d’éblouissements, de scintillements. La question du précieux est frontalement exposée, traditionnellement liée à ce qui brille. Ce numéro en devient métallique, étrangement familial, récoltant des flashs à l’aube du solstice d’hiver, dans une clarté finalement plus franche la nuit avec ses chatoiements artificiels, que le jour lorsque celui-ci le passe à ne pas se lever.

Cartier – Le style et l’histoire au Salon d’honneur du Grand palais à Paris

Shila Khatami à la Galerie Samy Abraham à Paris

For your loving à la Galerie Jeanroch Dard à Paris

Pierre David à la Galerie L’antichambre à Chambéry

Brook Andrew à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

Jean-Marie Appriou à l’Emba Galerie Manet – École municipale des beaux-arts à Gennevilliers

Sylvain Couzinet Jacques au Bal à Paris

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Sylvain Couzinet Jacques, Série Standards&poors, 2013 – Courtoisie de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Voilà une génération qui n’a pas éclot dans les fleurs et l’insouciance. Tous sont nés autour des années 80, ont grandi en plein post-modernisme, éduquaient leur sexualité alors que le Sida fauchait et étudiaient encore quand les tours se sont effondrées. Ensemble, ils poursuivent une merveilleuse tradition du dépouillement, quasi baroque dans son extravagance déraisonnable à prôner une simplicité grave. Mais Réforme, Rigueur et Austérité sont des valeurs qui disposent de résonances bien plus réjouissantes que l’extrême précarité dans laquelle les  gouvernements les étouffent ces temps-ci. Protestons, dans un festin de lignes strictes et de grisailles.

Emilie Ding à la Galerie Samy Abraham à Paris

Nick Oberthaler à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Barney Kulok à la Galerie Hussenot à Paris

Milieux fossiles à la Galerie Epoque(s) à Paris

Anelia Saban à la Galerie Praz-Delavallade à Paris

Valerie Snobeck à la Galerie Catherine Bastide à Bruxelles

Were all stars to disappear or die… à la Galerie Bugada&Cargnel à Paris