Rennes présentait la deuxième édition de sa biennale, initiée par le collectionneur Bruno Caron. Le commissariat est assuré pour cette seconde et dernière fois par Raphaëlle Jeune, à laquelle succédera un(e) autre directeur(trice) artistique, et ce, pour une même période de deux opus consécutifs. Pour rappel, l’initiateur, chef d’entreprise, orienta l’évènement dès ses débuts, dans un rapport unilatéral entre les mondes de l’art et du travail, l’un exploitant l’autre selon une foule de configurations, insistant toutes sur la notion du « produire » que partagent ces domaines. Il en résulte une dizaine de focus monographiques, dispersés en divers lieux du territoire rennais, autour d’un accrochage collectif en contexte patrimonial au cœur de la ville. L’ensemble, par la qualité des œuvres, la conduite de son propos et par sa logistique, reste moins enthousiasmant que le premier rendez-vous de 2008.
Ce qui vient au Couvent des Jacobins à Rennes
Flavien Théry au Grand Cordel à Rennes
Thomas Hirschhorn au Centre Commercial du Gros Chêne à Maurepas
Emmanuelle Lainé à 40mcube à Rennes
Yona Friedman au Musée des Beaux-Arts à Rennes
Damien Marchal à La Criée à Rennes
Alain Michard au Centre Culturel Colombier à Rennes