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Archives de Tag: Maison pop

Alors que des obstacles chamboulent la possibilité-même de se retrouver, les initiatives de convivialité cherchent des alternatives pour que le partage demeure. Être ensemble relève du défi, et les plus communes des politesses semblent relativisées. Un principe nourricier continue de toute évidence à irriguer notre ferveur à faire communauté.

Gerda Steiner & Jörg Lenzlinger au Frac Provence-Alpes-Côte-d’Azur à Marseille

Chiara Camoni par Alice Motard au Ceaac à Strasbourg

The Sowers par Anissa Touati & Nathalie Guiot à la Fondation Thalie à Bruxelles

Bettina Samson à la Galerie Sultana à Paris

Antoine Renard au Crac Occitanie à Sète

Lou Masduraud par Thomas Conchou à la Maison populaire à Montreuil

Martin Belou au Centre d’art bastille à Grenoble

5ac45a6d-0ccf-1cb9-f7d0-5756248e286dMartin Belou, Aguardiente, vue d’exposition au Centre d’art bastille (Grenoble), 2021 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Christophe Levet

La fragilité est rarement valorisée au sein d’un environnement compétitif qui perçoit avec difficulté les qualités du gracile, puisse-t-il frôler la grâce. Qu’elles soient d’ailleurs plus ou moins trois, ces contenances élancées invitent traditionnellement à la plénitude de la vie, et malgré les violences que nous nous devons parfois d’exprimer, c’est ici aussi le message toujours véhiculé.

Thomas Cap de Ville à Exo Exo à Paris

Tirdad Hashemi à gb agency à Paris

Jacqueline de Jong au Wiels à Bruxelles

Le corps fait grève par Émilie Renard à Bétonsalon à Paris

Thomas Liu Le Lann chez Xippas à Paris

the many faced god·dess par Thomas Conchou à la Maison Populaire à Montreuil

Claude Eigan par Thomas Conchou à Artemis Fontana à Paris

Tarek Lakhrissi, The Art of Losing (extrait), 1’35, scène 3D et cadre en métal, 2021 | Courtoisie de l’artiste et de la galerie VITRINE (Londres, Bâle), production Maison populaire (Montreuil), réalisation 3D par Sybil Montet, scrying TM, musique par Fatma Pneumonia, crédit photographique Aurélien Mole

Le langage commun l’associe péjorativement au fade et au manque de vigueur. À l’origine, cette confiserie est pourtant dérivée d’une préparation médicamenteuse. On y adjoint un extrait mucilagineux de la plante officinale éponyme, connue pour son pouvoir antitussif. D’ailleurs comme la mauve, la rose, le lilas ou la violette, c’est bien la couleur qui accorde son nom à la fleur, et non l’inverse. La culture queer s’est progressivement appropriée ce spectre chromatique cherchant ses teintes entre le rose et le bleu, si possible dans leur variante pastel. En écho à cette diversité indistincte, les propriétés plastiques de notre gourmandise permettent à chacun de lui donner la forme qu’il veut. De quoi être tout le monde, personne, et quelqu’un·e.

My-Lan Hoang-Thuy à la Galerie Derouillon à Paris

la clinique du queer par Thomas Conchou à la Maison populaire à Montreuil

Patrick Procktor à la Galerie Loeve&Co à Paris

Archives Invisibles #7 No Past = No Future pour Manifesta 13 Marseille | Tiers Programme au Tiers QG à Marseille

Brandon Lipchik à la Galerie Julien Cadet à Paris

Wu Tsang à Lafayette Anticipations à Paris

Jean-Luc Moulène à la Galerie Chantal Crousel à Paris

62f62eb4-9317-499a-ac9c-77443ba91f9cLa Gousse (Cécile Bouffard, Roxanne Maillet & Barbara Quintin), Armielle Dombasle, 59.4 x 42 cm, tirage jet d’encre sur papier brillant, 2020 | Production Maison populaire, courtoisie des artistes

Il nous faut trouver une nouvelle manière de nous mouvoir. Diverses voix s’élèvent depuis toujours contre les pressions normatives. Elles ont trouvées des échos dans des évolutions récentes, forcément fragiles, au sein des sociétés. Le climat actuel raye l’élan de diversités auxquelles nous aspirons, prenant la santé comme prétexte pour promouvoir des valeurs réactionnaires, relativement bien acceptées car annoncées comme unique perspective sous la menace. Alors on nous contraint à marcher droit. Je crois en d’autres locomotions.

This is the rhythm of the night à la Galerie Edouard Escougnou à Paris

Patrick Staff à la Serpentine Sackler Gallery à Londres

Abbieannian Novlangue par Extramentale à la Galerie Sultana à Paris

Claire Guetta par Glassbox-Sud à la Halle Tropisme à Montpellier

Patricia Domínguez par Rafa Barber Cortell à CentroCentro à Madrid

I’m from nowhere good par Thomas Conchou à la Maison Pop à Montreuil

Soufiane Ababri | Apolonia Sokol par The Pill (Istanbul) à ARCOmadrid à Madrid


Jean de Sagazan, The last dance 5.1, 58 x 47 cm, encre et gouache sur coton, 2019 | Courtoisie de l’artiste

Contrairement à sa représentation actuelle qui le figurerait plutôt sous notre front, Aristote plaçait le siège de la mémoire dans notre poitrine, à gauche. D’où l’expression savoir par cœur. Et que la faculté de se souvenir puisse être passionnée, colore irrésistiblement l’approche classique de l’histoire, présentée par commodité comme raisonnable. Rappelons-nous aussi que la déesse Mnémosyne est mère des neuf muses, filant une surprenante généalogie entre souvenance et imagination, réminiscence et inspiration. Entre devoir de commémoration, techniques de mémorisation et sentiment du passé, plusieurs pratiques plastiques visent à ancrer des balises pour mieux permettre et organiser la transmission.

Christodoulos Panayiotou par Kevin Muhlen au Casino – Forum d’art contemporain à Luxembourg

Une odyssée par Florence Derieux – Frac Champagne Ardenne au Domaine Pommery à Reims

Adam Chodzko au Benaki museum – Piros street annexe à Athènes

John Frum par Yoann Gourmel & Elodie Royer à La colline – Théâtre national à Paris

Je préfère être dérangé par l’École du Magasin – Session 23 à l’Ésad à Grenoble

La méthode des lieux par A-L Vicente, R Brunel & A Marchand à la Maison pop à Montreuil

Alejandro Cesarcopar Xavier Franceschi au Plateau Frac Ile-de-france à Paris

Messages envoy&AOk-s-3029

Christodoulos Panayiotou, If tomorrow never comes, diaporama, 2007

Le numéro complet est disponible sur abonnement.