La légendaire drag queen américaine RuPaul déploie son empire en contribuant à l’éveil populaire par le divertissement. Bien que vulgarités et caricatures y semblent incontournables, son business a l’avantage de placer dans la parole publique une base de visibilité pour la communauté LGBTQ. Son histoire est rythmée d’engagements éminemment charnels, dont le corps est l’ultime moyen. Il était une fois des bals en périphérie new-yorkaise où concourraient des reines pour remporter des titres. Ces affronts fonctionnent par parades, selon diverses catégories régissant les compétitions. C’est un comble de constater que même au sein des contextes les plus inventifs en matière de normes et de marges, tout fonctionne par case. Division. Sorte. Espèce. Classe. Genre.
Cindy Sherman chez Sprüth Magers à Londres
DRAG par Vincent Honoré à la Hayward Gallery à Londres
Jürgen Klauke à la Galerie Suzanne Tarasiève à Paris
Vladislav Mamyshev-Monroe à Kiasma – Finnish National Gallery à Helsinki
Forbidden to Forbid par Paul Clinton chez Balice Hertling à Paris
A Study in Scarlet par Gallien Déjean au Frac Ile-de-France / Le Plateau à Paris
Bad Juju par EXO EXO à la New Galerie à Paris
Madison Bycroft, Human Resources, 5′, vidéo, 2017 – Courtoisie de l’artiste
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