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Archives de Tag: Galerie Nelson-Freeman

Doté d’une polysémie riche, ce mot accorde l’ensemble de ses significations au registre de l’éclat. Résultant d’un polissage volontaire, ladite brillance reçoit diverses appréciations contradictoires, depuis la manifestation d’une valeur sûre, jusqu’à l’indice d’une suspicion incontournable. Elle signale au pire, la vulgarité. Signe de l’opulence, elle assure les moyens du propre et de l’apprêt. Ses reflets affirment au mieux, une préciosité délicatement dosée, enveloppant d’une même lumière les ors, les nacres et le reste.

Jan Dibbets à la Galerie Nelson à Paris

Anselm Reyle au Magasin à Grenoble

Roulez carrosses ! par Béatrix Saule à l’Abbaye Saint-Vaast – Musée des beaux-arts à Arras

Candida Höfer à la Ben Brown Gallery à Londres

Mat Collishaw à la BlainSouthern Gallery à Londres

Le cabinet fantôme dans un atelier à l’Ile-Saint-Denis

Benoît Maire par Vincent Honoré à la Draf – David Roberts art foundation à Londres

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> Jonathan Martin, Soleil bleu – Los Angeles, photographie, 2013

Voilà un intitulé pouvant sembler bien paresseux. J’évite généralement de trier l’actualité selon les médiums qui la compose, détails auxquels je préfère privilégier des visées plus transversales encore. Et pourtant, ne pas affirmer cette teneur des programmations en ce début d’année serait ignorer une évidence alimentée par un grand nombre de galeries parisiennes. C’est donc parmi une vingtaine d’expositions de peintres qu’émergent celles que je tiens à associer ici, confortant une définition traditionnelle du genre. Il ne s’agit plus depuis longtemps maintenant d’attaquer ses caractéristiques en en révolutionnant le format, mais de développer de manière plutôt sereine une position picturale consciente de son héritage séculaire. A plat, par la main de l’artiste, une bouillie colorée est appliquée sur une toile tendue sur laquelle elle sèchera, pour y demeurer. Cela, les sept signatures réunies aujourd’hui le partage. La passionnante diversité de leur art s’exprimera dans leur singularité à amputer d’une dimension un sujet, pour mieux le projeter sur une surface dont ils sont maîtres.

Shirley Jaffe à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

Amélie Bertrand à la Galerie Semiose à Paris

Alain Séchas à la Galerie Chantal Crousel à Paris

Pieter Vermeersch à la Galerie Emmanuel Perrotin à Paris

Eva Nielsen par Daria de Beauvais à la Galerie Saint Séverin à Paris

Josephine Halvorson à la Galerie Nelson Freeman à Paris

Damien Cadio à Micro Onde – Centre d’art contemporain de L’onde à Vélizy-Villacoublay

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> Eva Nielsen, Un jardin clos, 165x145cm, acrylique, encre, sérigraphie, toile, 2012               Courtoisie de l’artiste et la Galerie Dominique Fiat Paris

L’abstraction telle qu’on la désigne dans le champ des arts plastiques, ne date que d’un siècle finalement. Il serait bien-sûr assez plaisant d’envisager ses précurseurs dans l’histoire, annonçant un choix plastique généralement radical. Ce n’est pas notre présent propos, qui au contraire compile une série d’artistes qui poursuivent, toujours, en 2012, cet appétit de la forme libérée de son signifiant, ou presque. Et c’est du médium originel de la peinture dont il sera question, et à travers lui, de deux des principales qualités de la surface qu’elle offre. Motifs et palette viseront donc à stimuler sans détours notre rétine.

Les braves à la Galerie Jean-Luc & Takako Richard à Paris

Camila Oliveira Fairclough par Thierry Leviez à -1 à Paris

Shirley Jaffe à la Galerie Greta Meert à Bruxelles

Colombe Marcasiano & Sofie Haesaerts à Komplot à Bruxelles

Pedro Cabrita Reis à la Galerie Nelson-Freeman à Paris

Expanding.Color – Les peintres / Les constructeurs à La Tôlerie à Clermont-Ferrand

Blair Thurman à la Galerie Triple V à Paris

Une série de manifestations permit récemment d’apprécier des propositions berlinoises sans à avoir à traverser le fleuve qui nous sépare de la capitale allemande. L’initiative Berlin/Paris a été réitérée pour la troisième fois pour fédérer cette année quatorze couple franco-allemand de galeristes, qui offre chacun un aperçu de ses engagements dans l’espace d’exposition de son acolyte. Et d’autres évènements se greffent encore à cette correspondance, donnant une visibilité soudaine et abondante à la scène artistique germanique.

Berliner Allee 74 au Centre Culturel Colombier à Rennes

Le Paris Bar à Paris à la Galerie Suzanne Tarasiève à Paris

Susan Philipsz à la Galerie Natalie Seroussi à Paris

Chert at Gaudel de Stampa à la Galerie Gaudel de Stampa à Paris

Sur un piédestal à la Galerie 1900-2000 à Paris

Life in a house with wooden billows à la Galerie DohYang Lee à Paris

Gregor Schneider à la Galerie Nelson-Freeman à Paris

Novembre oblige, j’ai porté une attention particulière à l’actualité photographique, sans qu’elle ne réussisse vraiment à me surprendre. Bien-sûr, quelques figures éminentes demeurent. Mais dans nos galeries, peu de place pour d’éventuels audacieux, qui sortiraient du grand tirage classieux pour donner à ce médium d’autres réalités. Le salon Off Prints témoigne de ce constat en consacrant un évènement à l’image imprimée, en écho à l’inaccessible foire Paris Photo. C’est donc dans des pages reliées que se réfugient ceux qui n’ont plus de visibilité sur les murs. La manifestation regorgeait d’éditions enthousiasmantes proposées par une cinquantaine de structures, surtout étrangères.

Nan Goldin par Patrice Chéreau au Louvre à Paris

Larry Clark au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris

Georges Rousse à la Galerie Catherine Putman et à la Galerie RX à Paris

Prix Pictet à la Galerie Filles du Calvaire à Paris

Massimo Vitali à la Galerie du Jour à Paris

Peter Downsbrough à la BF15 à Lyon

Eric Poitevin à la Galerie Nelson-Freeman à Paris

Ectoplasmes multicolores et auras arc-en-ciel, ces fantômes-là n’ont pas la mine blafarde. Ce numéro invoque sept expositions aux blancs diffractés en de fabuleuses teintes, supports photosensibles portant la trace de visitations chromatiques. Je vous invite cette semaine à une séance de spiritisme chamarré qui réunit des apparitions polychromes. Lumières et matières ne partagent pas les mêmes spectres : les voici pourtant réunis, absorbés par le pigment ou la pellicule. Partageons ici ce trouble étonnement de voir associés le rayonnement et le brouillard dans des compositions aux couleurs vives qui se chargent soudainement d’ondes inquiétantes.

Vidya Gastaldon à la Galerie Art:Concept à Paris

Asger Jorn à la Galerie d’art graphique du Centre Pompidou à Paris

Fiona Rae à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

Christoph Bucher vs Pia Fries à la Galerie Kamchatka à Paris

Christophe Ruckhäberle à la Galerie Sutton Lane à Paris

James Welling à la Galerie Nelson-Freeman à Paris

Miriam Cahn à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris