Lyon redevient un temps le nombril culturel du pays avec sa onzième biennale d’art contemporain. Après les scandales curatoriaux des éditions précédentes, à savoir un radical et courageux geste en 2007 et une improvisation après annulation du projet en 2009, l’aventure cette année paraît concrétiser paisiblement ses projections. La commissaire invitée rayonne la bienveillance. Mais le premier drame de cet évènement reste tout de même son titre. Comment assumer une telle promesse ? L’intitulé profite surtout au programme de Résonance, des expositions présentées en simultané dans la région, dont une partie semble avoir pris le contrepied de la spectaculaire sentence, en soutenant plutôt des formes de latence méditative. Là, règne alors une grisaille modeste, terrain privilégié du devenir plutôt que du surgissement avorté. Austérité. Ennui. Silence.
Alan Charlton par Frère Marc Chauveau au Couvent de la Tourette à Eveux
Pierre-Olivier Arnaud au Cap – Centre d’Arts Plastiques à Saint-Fons
Clémence Torres à la BF15 à Lyon
Aurélie Pétrel à la galerie Houg à Lyon
Ainsi soit-il – Collection Antoine de Gabert au Musée des Beaux-Arts à Lyon
Une terrible beauté est née par Victoria Noorthoorn à Lyon et à Vaux-en-Velin
Docks Art Fair 2011 sur le Quai Rambaud à Lyon