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Archives de Tag: Galerie Anne Barrault

L’activité pastorale consiste à assurer à son troupeau de quoi vivre. Le berger s’oriente pour cela vers les zones particulièrement exposées à son expertise et son intuition, toujours en mouvement. Il travaille sur le terrain, sans autre grain ni fourrage. Dans l’objectif, visons ce qui nous servira de nourriture.

Thomas Ruff par Alexandre Quoi au MAMC+ Saint-Étienne à Saint-Priest-en-Jarez

Veillées d’armes par Noam Alon pour Jousse Entreprise à Paris+ by Art Basel à Paris

Alice Neel par Angela Lampe au Centre Pompidou à Paris

Andy Warhol par Hedges Projects chez Chenel à Paris

La proie et l’ombre chez Crèvecoeur à Paris

Rayane Mcirdi chez Anne Barrault à Paris

Jeff Wall chez Greta Meert à Bruxelles

20ca63ac-77c4-a0a5-bf43-e44c1e26b2b9Nathanaëlle Herbelin, Orev, 45 x 37.5 cm, huile sur bois, 2022 | Courtoisie de l’artistes et de la Galerie Jousse Entreprise (Paris)

Laissons-nous porter par la promenade-même. Il s’agit de zoner. Le prétexte de la sortie n’est autre que la déambulation dans le monde. Certaines connotations peuvent faire pencher cette balade vers la recherche d’amusements voire de plaisirs faciles. Jusqu’à faire du substantif un synonyme de femme de mauvaise vie.

Guillaume Pinard à la Galerie Anne Barrault à Paris

Hypnagogia par Victoria Aresheva à la Galerie Charraudeau à Paris

Gabrielle Conilh de Beyssac & Jules Guissart à l’Église écroulée de Félines-sur-Rimandoule

Vaste Horizon chez La marchande des 4 saisons à Arles

Dora Maar au Centre Pompidou à Paris

Neither Nor par Milovan Farronato au Pavillon italien / Arsenale à Venise

Henry Hudson chez Hannah Barry à Londres

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Guillaume Pinard, La berge, 56 x 42 cm, pastel sec sur papier, 2019 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Anne Barrault (Paris), crédit photographique Aurélien Mole

De l’immense bacchanale au duvet que l’on déroule en urgence, l’hospitalité s’incarne en différents degrés consistant toujours à ouvrir sa porte. Loger et nourrir l’étranger est dans certaines sociétés, une obligation régie par des conventions bien tracées. Plus généralement, elle relève aujourd’hui d’un subtile équilibre entre l’assistance à autrui et la sécurité de soi.

Eleanor Antin à la Richard Saltoun Gallery à Londres

Zoe Williams à DRAF Studio à Londres

Bloomsbury Art & Design à The Courtauld Gallery à Londres

Daniel Spoerri à la Galerie Anne Barrault à Paris

Susan Cianciolo chez Modern Art Stuart Shave à Londres

Tom Burr à Westfälischer Kunstverein à Münster

Levitt France, une utopie pavillonnaire par Béatrice Andrieux au Magasin électrique à Arles

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Zoe Williams, Performance Ceremony of the Void, DRAF Studio, 2017 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Antoine Levi Paris, crédit photographique Dan Weill

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Forcément pleine. Son magnétisme affirme une sensualité désirable. Son principe est féminin. Sa pulpeuse résonance picturale invoque les héroïnes bien charnues de Jean-Jacques Henner et les muses préraphaélites de Dante Gabriel Rossetti. Plus qu’une superstition, cette caractéristique chromatique pointe un moment précis du calendrier correspondant à la lunaison après Pâques. Les paysans attentifs à la voûte céleste, craignent par le surgissement d’un tel disque dans une nuit sans nuage, un risque de gelée nocturne qui fait roussir les jeunes pousses des plantes.

Athena Papadopoulos par Samuel Leuenberger à Basement Roma à Rome

Nothing to hide par Marie Madec à Sans titre (2016) à Paris

France-Lise McGurn à la Alison Jacques Gallery à Londres

Renate Bertlmann à S|2 Sotheby’s à Londres

Evgeny Antufiev à la Z2O Galleria – Sara Zanin à Rome

Herland à Bosse and baum à Londres

Tiziana la Melia à la Galerie Anne Barrault à Paris

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Athena Papadopoulos, Belladonna’s muse, 2017 – Courtoisie de l’artiste et de Emalin, crédit photographique Roberto Apa

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La destination est mythique. On dit qu’y règne un climat durable de béatitude. Le beau temps est permanent et toujours, le soleil caresse les poils dans un doux petit courant d’air. La volupté des Sybarites est proverbiale. Cette ancienne colonie grecque du sud de l’Italie se distingue par la mollesse de ses mœurs. Le dogme chrétien lui associe la luxure et l’indiscipline. Ses habitants auraient cultivé une créativité de la jouissance, quête exponentielle de nourritures inédites. Lorsqu’une personne mettait au point une nouvelle recette, elle était la seule de la contrée à pouvoir la cuisiner durant l’année qui suit, obligeant chacun à redoubler d’énergie pour surpasser ses concitoyens sur l’échelle du délice.

Lukas Duwenhögger à Raven row à Londres

Pure fiction par Julie Boukobza à la Galerie Marian Goodman à Paris

Pierre Guyotat, la matière de nos œuvres par Donatien Grau à la Galerie Alaïa à Paris

Cornel Brudascu par Mircea Cantor à la VnH Gallery à Paris

Le meilleur des mondes par Claire Staebler à La kunsthalle à Mulhouse

Nouveau ! à la Galerie Anne Barrault à Paris

Vincent van Gogh par Sjraar van Heugten à la Fondation Vincent van Gogh Arles à Arles

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Pierre Guyotat, frontispice à la gouache d’Éden, Éden, Éden paru en 1970 aux Éditions Gallimard – Collection Bibliothèque nationale de France

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La figuration pourrait très bien se foutre de l’essence-même de ce qu’elle représente, et de celle de ses modèles vivants en particulier. Tout l’envoûtement qu’un corps suppose, s’éloignerait de la personne qui l’habite, oui, celle qui pose avec dévouement, pour être un seul contenant parfaitement offert aux manipulations. Dans le castelet qu’il s’est façonné, l’artiste dispose alors de dociles figurines dont il fera ce qu’il veut.

Sarah Tritz à la Fondation d’entreprise Ricard et à la Galerie Anne Barrault à Paris

Species à la Galerie Crèvecoeur à Paris

Francisco de Goya à la National gallery à Londres

Fernando Botero au Musée Würth à Erstein

Anne de Vries à Cell project space à Londres

Tightrope walk par Barry Schwabsky à White cube – Bermondsey à Londres

Hudinilson Jr. à la Galerie Sultana à Paris

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Sarah Tritz, La jambe rose, céramique émaillée, 2015 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Anne Barault, crédit photogrpahique Florian Kleinefenn

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Ce verbe reste irrémédiablement monstre. Il ne se laisse pas conjuguer. Sa vigueur pourtant passionne. Une racine latine le rapproche du fameux punctum et il fut utilisé des siècles durant pour désigner un lexique bien plus violent que le contexte fantaisiste de son apparition contemporaine. Il était douleur. Il pointe aujourd’hui la délicatesse qui surgit dans une tonalité de toute fin de printemps. Grâce encore fébrile.

Love for three oranges par Karma à la Gladstone Gallery à Bruxelles

Marie Zawieja à la Galerie Alain Coulange à Paris

11, rue de l’Aqueduc par Marie Glaize & Elsa Werth à la Galerie Nord à Paris

Construction/destruction par Olivier Renaud-Clément à la Galerie Almine Rech à Paris

Presque rien à la Galerie Marian Goodman à Paris

Richard Tuttle chez Modern Art à Londres

Magnifiquement aluminium par Sarah Tritz à la Galerie Anne Barrault à Paris

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Anne Bourse & Émilie Perotto, Magnifiquement aluminium, 2015 – Courtoisie des artistes

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La rentrée marque une transition entre l’indolence de l’été et l’excitation déraisonnable des foires automnales. Avec une certaine nonchalance, elle mâchouille une énergie élastique. A l’échelle européenne, l’éminence d’une pratique sculpturale est à signaler. Elle concerne des artistes qui triturent des matériaux gourmands en se permettant une palette large et franche. Ainsi à Hanovre, Londres, Paris, Luxembourg et Bruxelles, la souplesse des choses est mise à l’épreuve d’ambitions cosmétiques.

Rachel Harrison au Kestnergesellschaft à Hanovre

Marisa Merz à la Serpentine gallery à Londres

Sarah Tritz à la Galerie Anne Barrault à Paris

Richard Tuttle à la Galerie Marian Goodman à Paris

Folkert de Jong au Mudam – Musée d’art moderne Grand-Duc Jean à Luxembourg

Candy à la Galerie Blain Southern à Londres

Sterling Ruby à la Charles Riva Collection à Bruxelles

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Sarah Tritz, Ma femme, 64.5x36cm, chêne, peinture à l’huile, tissus, 2013 –
Courtoisie de l’artiste et la galerie Anne Barrault Paris

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

On entend encore que la peinture contemporaine en France serait un médium sous-estimé, ingrat à défendre, définitivement illégitime. L’actualité prouve pourtant qu’un certain nombre de personnes persévèrent à soutenir des peintres qui renouvellent le langage pictural par une maîtrise technique évidente. Leur savoir-peindre se gorge de références classiques combinées à des emprunts de diverses sources complémentaires, sauvage primitivité, iconographie rock ou acide science-fiction, soit autant de mysticismes actuels venant secouer les citations trop sages. Les bons élèves s’émancipent et nous livrent des productions mâles qui suintent le délice, depuis le contentement du faire jusqu’à la délectation du voir.

Romain Bernini à la Galerie Metropolis à Paris

Julieth Mars Toussaint à la Galerie Guigon à Paris

David Chieppo à la Galerie ColletPark à Paris

Brian Belott à la Galerie Zürcher à Paris

Alun Williams à la Galerie Anne Barrault à Paris

Ummagumma à l’Emba / Galerie Manet à Gennevilliers

Damien Deroubaix à la Galerie In Situ / Fabienne Leclerc à Paris

Californie, Chicago, Grande-Bretagne, Finlande, Ex-Bloc communiste, Inde et Chine. Je vous invite à découvrir cette semaine une sélection d’expositions collectives toutes caractérisées par les diverses origines géographiques des artistes qu’elles réunissent. Les régions du monde évoquées ici pourraient d’abord servir de prétexte unificateur pour composer des présentations de groupe mais il me paraît important de prêter justement attention à ce que signifie le partage d’une même provenance. Vous noterez donc, qu’au-delà d’un intitulé qu’elle impose, une localisation traduira surtout un contexte qui fédérera un ensemble de personnes à jouir d’une énergie locale, à exploiter un même matériau ou à soutenir un  engagement commun.

Hotel California à la galerie Georges-Philippe&Nathalie Vallois à Paris

Midwest par Félicia Atkinson à la Galerie Anne Barrault à Paris

British Outsider Art  à la Halle Saint-Pierre à Paris

Promenons-nous dans le bois aux Arts Décoratifs à Paris

Post-Communist Pop à la Galerie Ghislaine Hussenot à Paris

Indian Focus à l’Espace Claude Berri à Paris

China Gold au Musée Maillol à Paris