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Archives de Tag: La Salle de bains

En un temps où l’habillement se composait d’éléments amovibles, notamment pour couvrir les avant-bras, il arrivait qu’il faille en changer, voire que pour une raison galante, on les retire afin de les offrir. Dans tous les cas, on modifie son cap pour s’aventurer vers une destination nouvelle, impliquant courage et labeur.

Michael Dean par Julie Boukobza à Goswell Road à Paris

Nina Canell chez Mendes Wood DM à Bruxelles

Antoine Dochniak à L’attrape-couleurs à Lyon

66e Salon de Montrouge par Work Method au Beffroi à Montrouge

Cécile Bouffard à La Salle de bains à Lyon

Arnaud Vasseux à la Galerie AL/MA à Montpellier

Didier Vermeiren au Wiels à Bruxelles

e3a0d225-cf78-8058-6a6a-6f5518aa879fMichael Dean, (Unfuckingtitled) Smoticon, concrete, steel, cable ties, hacked scene tape, champagne bottle, 2022 | Courtoisie de l’artiste

On rencontre surtout aujourd’hui ce terme sur les emballages de produits de beauté. Sa lueur, son éclat, semblent prisés par le marketing de la cosmétique. Peut-être une question de surface qui étincelle. Elle éveille une gourmandise pour l’argentique et la matérialité minéralogique de ses tirages. En superficie, s’immortalise une forme de lumière.

Peter Marcasiano chez Valentin à Paris

Danh Vo, Park Seo-Bo, Isamu Noguchi à la Fondazione Querini Stampalia à Venise

Fata Morgana par Béatrice Gross au Jeu de paume à Paris

Jochen Lempert au Centre Pompidou à Paris

Les pigeons du square (d’après et avec Jean Painlevé) et autres oiseaux chez Air de Paris à Romainville

Marine Peixoto à La salle de bains à Lyon

Graciela Iturbide par Alexis Fabry à la Fondation Cartier à Paris

1a73f241-583d-8cd2-47c1-251bc8cbf9f7Jochen Lempert, Automimikry, 28 x 23 cm, épreuve gélatino-argentique, 2018 | © Adagp, Paris, 2022, courtoisie de l’artiste et des galeries BQ (Berlin) et ProjecteSD (Barcelone)

Un stimulus léger et plaisant chatouille la rétine au risque de marquer sa persistance. De l’éclat à l’éblouissement, la lumière impressionne par sa fugace ardeur. Tout est simple et élémentaire comme la pluie et le beau temps. Les feux et les diamants. Le motif et la figure. Badinent. Rien n’empêche ensuite d’évoluer vers quelques chose de plus sérieuse.

John M Armleder à La Salle de bains à Lyon

Sarah Tritz au Frac Limousin à Limoges

Pablo Picasso à la Galerie Gagosian à Paris

Amours courtoises à la Galerie Sultana à Paris

Alex Katz chez Timothy Taylor à Londres

Merike Estna à Kunstraum à Londres

Fahrelnissa Zeid à Tate Modern à Londres

FRAC LIMOGES - PRISE DE VUE EXPOSITION SARAH TRITZ
Sarah Tritz, Flat bed 3, 61 x 200 x 140 cm, structure métallique, mousse, bois contreplaqué enduit, peinture acrylique, encre, crayons de couleur, pantalon sur mesure, 2017 – Courtoisie de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Il faut célébrer les merveilles. Retrouvons ici de précieuses initiatives optimisant leur contexte de réception, pour bénéficier des meilleures circonstances de contemplation. Notre intitulé sonore désigne à la fois la substance et l’outil pour coller amplement la surface d’une chose sur une autre. Adhérence. Adhésion.

Marc Camille Chaimowicz par la Andrew Kreps Gallery à la Fiac 2015 au Grand palais à Paris

Albert the kid is ghosting à la Draf – David Roberts art foundation à Londres

Thomas Demand à la Sprüth Magers Gallery à Londres

C’est la vie ? chez Occidental temporary à Villejuif

Jagna Ciuchta par La salle de bains à Paris internationale 2015 à Paris

Arturo Herrera à la Thomas Dane Gallery à Londres

One more time par Christian Bernard au Mamco à Genève

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Jagna Ciuchta, Aaaahhh!… n°1 (Missing Alina, After the exhibition “Alina Szapocznikow : Sculpture Undone, 1955-1972”, WIELS, Contemporary Art Centre, Brussels, 2012, curated by Elena Filipovic and Joanna Mytkowska, scenography by Kwinten Lavigne.), 59x40cm, acrylique, tirage jet d’encre,
papier baryté, 2015 – Courtoisie de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Faire. Faire faire. Tout avis face à une œuvre semble influencé par la capacité, la nécessité, la vanité, d’un artiste à fabriquer lui-même son œuvre. Qui fait quoi ? La légitime question fige le talent d’un auteur dans un seul rapport avec la facture de ce qu’il revendique. Il s’agirait d’aboutir une réalisation par ses propres mains. Évidemment l’offre actuelle brouille ce postulat et le présent numéro favorisera ce trouble. L’accomplissement reste une sentence définitive. Qu’il soit adressé aux autres ou à soi, achever est un ordre.

Willem de Rooij par Stéphanie Moisdon au Consortium à Dijon

Thomas Ruff à la Gagosian davies st gallery à Londres

Les choses que tout le monde ignore (…) n’existent pas par La salle des bains à Lyon

Radical software par Pedro Morais à la Galerie Alain Gutharc à Paris

Mai-Thu Perret au 8 rue saint-bon à Paris

Le vitrail contemporain à La cité de l’architecture et du patrimoine à Paris

Bastien Aubry & Dimitri Broquard à la Maba – Maison d’art Bernard Anthonioz à Nogent-sur-marne

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Willem de Rooij, The impassioned no, 2015 – Courtoisie de l’artiste et crédit photographique André Morin

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Le mot a son charme. Sa construction associe le feuilleté géologique à l’écriture, invitant la lecture enthousiaste d’une actualité artistique durablement imprégnée par la minéralité. Et toujours, l’archéologie continue de marquer les créativités, avec les fantasmes qu’elle éveille et les pratiques qu’elle requiert. Notre intitulé vise plus précisément l’étude de la succession des différentes couches terrestres. Il suggère un voyage dans la matière tellurique, motivé par le souci de datation ou par d’autres preuves de notre généalogie. Continuités et superpositions rapprochent dans notre cas, un ensemble de productions aux longévités variables, de la pousse naissante à la pointure historique, toutes concernées par une passion pour le sédiment et sa représentation. Poussière. Fossile.

Gyan Panchal à la Galerie Marcelle Alix à Paris

Arnaud Vasseux à la Galerie White projects à Paris

Jane Hayes Greenwood à Art bermondsey à Londres

Charles le Hyaric à la Galerie Claudine Papillon à Paris

Luciano Fabro au Museo Reina Sofia – Palacio de Velázquez à Madrid

The parliament of things par Nicole Yip à Firstsite à Colchester

Lucy Skaer par La salle de bains au Musée gallo-romain de Lyon-Fourvière à Lyon

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Lucy Skaer, American images, Unsold editions, calcaire, verre, 2013 – Courtoisie de l’artiste et de la galerie Peter Freeman Inc., New York et crédit photographique Andy Keate

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Toute une meute anglo-saxonne se gargarise simultanément d’un vocabulaire lisse emprunté au langage publicitaire. Configurée par le marketing pour répondre à une communication générique, cette superficialité rayonne dans les espaces de transaction en transmettant sans complexes des idéaux prémâchés, avec le plus grand nombre comme perspective. Entre pop-up store et flagship corner, les lois mercantiles usent de multiples stratégies interprétant des critères de luxe selon des factures luisantes, pour lesquelles mon attention peine à s’ancrer. Un malaise semblable à celui que je ressens dans une boutique rutilante, opère ici en emportant le client dans la boucle de la consommation passive. Publicité sur lieu de vente.

Shanzhai Biennial à Frieze art fair et au Project native informant à Londres

Gabriele Beveridge à La salle de bains à Lyon

Korakrit Arunanondchai à la Carlos/Ishikawa Gallery à Londres

Polymyth x Miss information à Auto italia à Londres

Cecile B. Evans à la Seventeen Gallery à Londres

David Panos à la Hollybush gardens Gallery à Londres

Timur Si-Qin à la Carl Kostyál Gallery Londres

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Timur Si-Qin, Premier machinic funerary part II, 2014 – Courtoisie de l’artiste et de Carl Kostyál London

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Un ton exclamatif s’impose pour clamer cette étrange linguistique du net, dans laquelle excelle l’adolescent surexcité. Ce dialecte ne s’oralise pas mais, pianoté sur une tablette, se déchiffre dans le silence d’un écran, éventuellement bercé par le ronronnement d’un disque dur saturé. Imbibés par l’esprit tumblr, cinglants comme un tweet, les statuts sentencieux de cette nouvelle population s’évitent et passionnent pourtant. Éloignons-nous du caractère péjoratif d’une telle dénomination pour nous laisser simplement porter par la révolution qu’elle condense, et l’esthétique qu’elle véhicule. Iconographie positiviste et gaité obligatoire transmettent
en haut débit une bonne humeur manifeste.

Shana Moulton à la Galerie Crèvecoeur à Paris

Offline art – New2 par Aram Bartholl à la Xpo Gallery à Paris

Fiona Rae à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

Aloïs Godinat par Lionnel Gras à La salle de bains à Lyon

David Hockney à la Galerie Lelong à Paris

Julio le Parc à la Galerie Bugada Cargnel à Paris

The magic bullet à la Galerie Torri à Paris

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> Rob Pruitt, Mother earth, 216x209cm, acrylique, toile, 2012

De douche, de pilotage, d’ascenseur, d’essayage, de téléphone, de plage, d’audiométrie, de vote, de bronzage. Toujours, une dimension compacte et un usage précis définissent ces habitacles qui isolent leur proie en un milieu où celle-ci peut pleinement se livrer à l’activité concernée. Des artistes plutôt trentenaires fabriquent des environnements pour jouir de leurs images animées bien au-delà de l’écran sur lequel elles s’écrasent. C’est alors une pleine continuité qui relie la surface de projection à son contexte immédiat pour un conditionnement optimal.

Laure Prouvost à la Galerie Mot international à Londres

Studio meublé par Stéphanie Cottin à la Galerie Jérôme Poggi à Paris

Neïl Beloufa par Daria de Beauvais & Gaël Charbau au Palais de Tokyo à Paris

Jean-Baptiste Lenglet à la Galerie Florence Leoni à Paris

Adrien Missika par Caroline Soyez-Petithomme & Jill Gasparina à La salle de bains à Lyon

Histoires de fantômes pour grandes personnes au Fresnoy à Tourcoing

Eija-Liisa Ahtila au Carré d’art – Musée d’art contemporain à Nîmes

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> Jean-Baptiste Lenglet – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Florence Leoni Paris

Quelques heures à zébrer le Grand Lyon m’ont permis de parcourir une dizaine d’expositions, un jeudi, entre 09h57 et 20h48. La sélection retiendra deux importantes monographies ainsi que des expositions personnelles en galeries et une jolie proposition collective. Je ne résiste pas à vous faire part de cet échange entre un médiateur et un enfant d’un groupe scolaire en visite dans cette institution où je me trouvais simultanément : « -Et pourquoi ne faut-il pas toucher les oeuvres? -Parce-qu’on peut se salir ».

David Hevel à la Galerie Houg à Lyon

Véronique Ellena à la Fondation Bullukian à Lyon

Michel François à l’Iac à Villeurbanne

Ben au Mac à Lyon

Françoise Quardon à la Galerie José Martinez à Lyon

La Diagonale du Vide à la Salle de bains à Lyon

Philippe Pétremant à la Galerie Le Réverbère à Lyon

La Biennale de Lyon replace l’épicentre de l’excitation artistique hexagonale en région Rhône-Alpes où elle génère, outre sa stricte conséquente proposition, une ribambelle d’évènements réunis en diverses zones décroissantes en ondes périphériques depuis son cœur.  Après deux journées denses à parcourir de manière la plus volontaire une trentaine de lieux de la programmation qu’elle soit « in », « off » ou « off du off », je rassemblerai ici autour de la périodique manifestation qui motive ce numéro trois expositions de Focus, première couronne, et trois de Résonance, seconde couronne, et tiens par cette transversalité équitable à témoigner du fort dynamisme rencontré lors de ce séjour au sein d’un rendez-vous qui parvient à s’installer comme le plus riche en terme d’art contemporain que peut proposer aujourd’hui notre pays.

Le spectacle du quotidien par Hou Hanru à Lyon

Docks Art Fair 09  sur les Docks à Lyon

Dominique Ghesquière à la BF15 à Lyon

Anthea Hamilton à La Salle de bains à Lyon

Lionel Scoccimaro à la Galerie Le bleu du ciel à Lyon

Rendez-vous 09 à l’Iac à Villeurbanne

François Morellet au Couvent de la Tourette à L’Arbresle

Un furtif circuit de quelques heures suivant le maintenant rituel parcours ascensionnel partant des post-industrielles rives foncées de la Saône à la pénombre des hauteurs pentues de la rue Burdeau nous permet d’embrasser une actualité assez sombre, obscurité ménagée comme pour mieux éveiller les lumières. C’est l’hiver et nous sommes en fin d’après-midi. Mais l’absence de rayons lumineux ne provient pas que de ses conditions atmosphériques. De l’utilisation des noirs à l’évocation du triste ou du funeste, c’est autant de notions plastiques que sémantiques que l’on extirpe ici de la nuit.

Stéphane Braconnier à la Galerie Houg à Lyon

Côme Mosta-Heirt à la Galerie Georges Verney-Carron à Lyon

Cédric Alby à la BF15 à Lyon

1945-1949 : Repartir à zéro, comme si la peinture n’avait jamais existé au Mba à Lyon

Paul Raguenes à la Galerie José Martinez à Lyon

Arièle Bonzon à la Galerie Le Réverbère à Lyon

Yann Géraud à La Salle de bains à Lyon