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Archives de Tag: Galerie Patrick Seguin

La racine latine renvoie autant au doigt qu’au chiffre. Et oui, on compte avec nos mains. Digital. Digital. Empreinte. Système. L’ordinateur dans sa forme primitive est donc bien une paluche. L’analogie entre le monde informatique et notre corps est passionnante. Notre téléphone passe beaucoup plus de temps collé à une de nos fesses ou lové dans notre aine, que n’importe qu’elle autre objet. Avec les écrans tactiles, nous passons nos journées à caresser des interfaces. La technologie peut apparaître contradictoire à toute sensualité. Elle cherche aujourd’hui plus que jamais, à permettre la volupté.

David de Tscharner à la Galerie Escougnou-Cetraro à Paris

Laura Owens chez Sadie Coles HQ à Londres

!Mediengruppe Bitnik au Centre culturel suisse à Paris

Tala Madani chez Pilar Corrias à Londres

Celia Hempton par Southard Reid à Frieze London 2016 à Londres

Olympia par Karma à la Galerie Patrick Seguin à Paris

Tom Wesselmann à la Galerie Almine Rech à Paris

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David de Tscharner, Ambassadeur I – détail, techniques mixtes, plexiglas, 2016 – Courtoisie de l’artiste et de la galerie

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Traditionnellement, il s’agit du linge accompagnant la jeune fille qui se marie ou entre en religion. Le bagage d’une vierge qui part. L’intérêt consiste tout de même à le confectionner soi-même, à rendre manifeste par l’ouvrage, le meilleur parti qui soit. C’est un nécessaire. C’est un équipement. Il est un kit de survie élégamment brodé, tirant l’urgence vers la joliesse. Chacun s’en munie. C’est une réunion d’objets de même nature, qui finit par faire collection. Son acceptation anatomique et œnologique, rappelle que le terme s’utilise aussi pour qualifier un réseau ligamenteux et un vin rouge d’Arbois. De quoi bousculer l’image de la vulnérable idiote. Avec force et ivresse.

British art show 8 par Anna Colin & Lydia Yee à Norwich

Caroline Achaintre par Emma Dean à Baltic à Newcastle

Making and unmaking par Duro Olowu au Camden arts centre à Londres

Looking at people looking at art par Mark Essen à Division of labour à Londres

Pièces-meublés par Bob Nickas à la Galerie Patrick Seguin à Paris

Tears shared par Marc Camille Chaimowicz à Flat time house à Londres

Bruno Pelassy par Claire le Restif au Crédac à Ivry-sur-seine

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Caroline Achaintre, Todo custo, 300x210cm, laine, 2015 – Courtoisie de l’artiste et de la galerie Arcade

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Une telle envie dure probablement depuis le lancement de cette chronique initiée il y a maintenant bientôt deux ans : consacrer un numéro à la rayonnante hospitalité, à la puissance de l’accueil total, au don majestueux de quoique ce soit par la blancheur de son image. Et comme
toujours, c’est la récurrence suspecte d’une donnée remarquable au sein de l’actualité artistique que je parcours puis partage, qui me fait pondre un numéro spécifique réunissant une, deux, trois, quatre, cinq, six et enfin sept manifestations qui incarnent à diverses échelles chaque thématique esquissée. Le blanc mérite beaucoup, mériterait tout d’après moi. Voilà le moment de lui offrir modestement un premier corpus d’avatars. Lumineux, vierge, minimaliste, radical, sobre, snob, parfait, il incarne ces caractères et tant d’autres encore. Je tiens à ne retenir que l’ultime qu’il me semble falloir lui accorder : la pleine disponibilité.

Joseph Kosuth au Musée du Louvre à Paris

Denis Brun à la Galerie Bonneau-Samames à Marseille

Loris Cecchini au Château des Adhémar à Montélimar

Terence Koh à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Wanda Skonieczny à la Galerie Lacen à Paris

We are sun-kissed and snow-blind par Eva Presenhuber à la Galerie Patrick Seguin à Paris

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