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Archives de Tag: Nouvelles vagues

Considérée comme le vecteur de la virtuosité picturale selon des critères historiques, l’interface sensible entre la matière colorée et son support témoigne de la vitalité qui l’imprime. C’est donc toute la singularité de l’humain qui l’applique, qui devrait s’y trouver concentrée. Sur cette définition que toute la modernité a bousculée, prenons un peu de recul afin de réduire la patte à une acception minimaliste. Points ou rayures, il s’agit d’occuper l’espace de la toile par un système économe, relevant d’une certaine efficacité plastique. Ainsi après une introduction pointilliste, nous aborderons deux figures de la seconde moitié du vingtième siècle, par un axe qui secouera les puristes. Pois. Hachure.

Le grand atelier du midi – De Van Gogh à Bonnard au Palais Longchamp à Marseille

Paul Signac au Musée Fabre à Montpellier

Éléonore Cheneau à la Galerie Scrawitch à Paris

Roy Lichtenstein au Centre Pompidou à Paris

Roy Lichtenstein à la Galerie Gagosian à Paris

Martin Barré à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

Arrhythmia (A tale of many squares) par Paul Galvez à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

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> Eléonore Cheneau, Série Pschitt, peinture en bombe aérosol, toile, 2009 –
Courtoisie de l’artiste et la galerie Scrawitch

Les objets d’adoration n’existent que par la mise en scène qui signale leur sacralisation. Tout culte est conditionné par son écrin, qui lui ménage sa dimension spectaculaire. L’accessibilité n’est pas sa préoccupation, parcelle d’isolement par définition. La différenciation d’avec le reste du monde commun doit être manifeste. Son évidence mystique s’impose. Ici, seules les opérations supérieures agissent, et loin de tout, plus rien d’autre n’est.

L’art dans les chapelles #22 dans les chapelles du Pays de Pontivy en Centre Bretagne

Les frères Chapuisat à la Jgm Galerie à Paris

Aï Weiwei à Arken – Museum for moderne kunst à Ishøj

Bertjan Pot dans le cadre de Design parade #8 à La villa Noailles à Hyères

Les messages de l’art à la Chapelle de l’Oratoire du Musée des beaux-arts de Nantes

James Turrell à la Galerie Almine Rech à Paris

Ann Veronica Janssens dans la Chapelle Saint-Vincent à Grignan

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Maude Maris à la Chapelle Notre-Dame du Guelhouit à Melrand –
Courtoisie de l’artiste et la galerie Isabelle Gounod – Crédit photographique Stéphane Cuisset

De la sévérité du ballet académique aux beaux élans du sentiment amoureux, le corps virevolte pour séduire, préserver, reconquérir. Ses cabrioles ont pour moteur la discipline du tempo ou le magnétisme de l’autre, partageant partout un érotisme palpable. Figure technique de la danse comme de l’équitation, cette parade manifeste une forme de plénitude, désagrégeant toute peur. Car régir son cœur ne consiste pas à subir les obligations de son propre pouvoir, mais bien à partager les meilleures des lois pour un bonheur libre. La chorégraphie des désirs peut alors rayonner, abrégeant les négociations pour simplement synchroniser les envies.

Edgar Degas par Line Clausen Pedersen au Ny Carlsberg Glyptotek à Copenhagen

Gerald Petit par Judicaël Lavrador à la Fondation d’entreprise Ricard à Paris

Clément Rodzielski à la Maba – Maison d’art Bernard Anthonioz à Nogent-sur-marne

In a sentimental mood par Vanessa Desclaux à la Galerie des galeries à Paris

Pink summer à la Galerie Sultana à Paris

La distance juste par Albertine de Galbert à la Galerie Vallois à Paris

The black moon par Sinziana Ravini au Palais de tokyo à Paris

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Edgar Degas, Dancers at the bar, 47.2 x 62.5 cm, huile, papier, 1876-77 – London, British Museum © The trustees of British museum

Même s’il n’y a rien de révolutionnaire à affirmer aujourd’hui dans la sphère artistique l’existence du commissaire d’exposition, l’évènement mené par le Palais de Tokyo marque une étape dans la vulgarisation de ce statut. Et cela fonctionne, vue la médiatisation qui en découle, aux contenus malheureusement trop souvent approximatifs. La manifestation comprend cinquante-trois propositions dont j’ai pu parcourir l’intégralité. Et au sein de formes expérimentales déceptives, de protocoles vides et somnifères, de belles choses échouées dans une documentarisation déprimante, de propositions convenables et de quelques initiatives enthousiasmantes dont je parlerai ailleurs, émergent sept merveilles. Celles-ci s’articulent selon une double perspective, existentielle et matérialiste, plaisirs du décoratif et angoisses spirites, dont nous ne pouvons que nous réjouir.

Champs élysées par Julie Boukobza, Simon Castets & Nicola Trezzi au Palais de Tokyo à Paris

Antigrazioso par Luca lo Pinto au Palais de Tokyo à Paris

Purkinje effect par Laurent Grasso à la Galerie 1900-2000 à Paris

Psychonautes par  Arnauld Pierre la Galerie Malingue à Paris

Interior 301 par Dorothée Dupuis à la Galerie Alain Gutharc à Paris

La retenue par Damien Airault à la Galerie Semiose à Paris

Condensation par Gaël Charbau au Palais de Tokyo à Paris

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Anne-Charlotte Yver chez John Lobb, Living dead factory, 2013 – © Fondation d’entreprise Hermès

Ils sont deux, et délimitent une frange dont les frontières restent théoriques et relatives. Moins tranchantes que l’Équateur qui découpe littéralement la planète en deux hémisphères inversés, ces lignes zodiacales suggèrent un intervalle propice aux projections les plus fantaisistes. Cet ailleurs, loin, inconnu, inaccessible, continue de représenter le terreau pacifique d’une faune et flore extravagantes, cristallisant pour l’occidental autocentré toutes les caractéristiques de l’inépuisable mythe du sauvage. Avec le Cancer au nord et au sud le Capricorne, cette zone de notre globe mélange des réalités contradictoires, carrefour de visions paradisiaques contre climats politiques indésirables. Il y a ceux qui feraient tout pour la quitter, et ceux qui ne rêvent que de s’y rendre. Il s’agira d’accueillir les témoignages de ces terres et ces eaux secouées par les invasions, sans s’empêcher de figurer l’exotisme langoureux qu’elles inspirent.

Paul Jacoulet au Musée du quai Branly à Paris

Adrien Missika à la Galerie Bugada Cargnel à Paris

Julia Rometti & Victor Costales à la Galerie Jousse à Paris

Artesur – Collective fictions au Palais de Tokyo dans le cadre de Nouvelles vagues à Paris

La dix-huitième place à La villa du parc dans le cadre des 50Jpg à Annemasse

Torben Ribe à la Galerie Hussenot à Paris

Glauco Rodrigues au Palais des beaux-arts à Paris

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> Cintia Clara Romero, Limite, 200x300cm, tirage jet d’encre, 2010 – Courtoisie de l’artiste