Traditionnellement, il s’agit du linge accompagnant la jeune fille qui se marie ou entre en religion. Le bagage d’une vierge qui part. L’intérêt consiste tout de même à le confectionner soi-même, à rendre manifeste par l’ouvrage, le meilleur parti qui soit. C’est un nécessaire. C’est un équipement. Il est un kit de survie élégamment brodé, tirant l’urgence vers la joliesse. Chacun s’en munie. C’est une réunion d’objets de même nature, qui finit par faire collection. Son acceptation anatomique et œnologique, rappelle que le terme s’utilise aussi pour qualifier un réseau ligamenteux et un vin rouge d’Arbois. De quoi bousculer l’image de la vulnérable idiote. Avec force et ivresse.
British art show 8 par Anna Colin & Lydia Yee à Norwich
Caroline Achaintre par Emma Dean à Baltic à Newcastle
Making and unmaking par Duro Olowu au Camden arts centre à Londres
Looking at people looking at art par Mark Essen à Division of labour à Londres
Pièces-meublés par Bob Nickas à la Galerie Patrick Seguin à Paris
Tears shared par Marc Camille Chaimowicz à Flat time house à Londres
Bruno Pelassy par Claire le Restif au Crédac à Ivry-sur-seine
Caroline Achaintre, Todo custo, 300x210cm, laine, 2015 – Courtoisie de l’artiste et de la galerie Arcade