archive

Archives de Tag: Frac Centre

Interface matérielle de contrôle d’un système électronique. Plan horizontal servant à porter des objets décoratifs. Cette polysémie opportune permet d’associer les domaines de la technologie et de l’ameublement. L’occasion aussi, en posant l’une sur l’autre, d’observer l’actualité de l’objet télé, son contenu, son environnement. Aujourd’hui éloigné des ondes hertziennes obsolètes, noyé parmi les autres canaux médiatiques, le petit écran a perdu sa suprématie totémique dans les familles. Sa réalité contemporaine correspond d’ailleurs davantage à une certaine tonalité qu’à un boîtier cathodique. Une certaine nostalgie demeure associée au potentiel futuriste qu’il annonçait, celui du règne des écrans. Reste à leur trouver où trôner.

Laure Prouvost par le Frac Bourgogne au Consortium à Dijon

Benjamin Valenza par Triangle à La friche La belle de mai à Marseille

Rafaela Lopez, Baptiste Masson & David Perreard à Art-o-rama #10 à Marseille

Pierre Paulin au Centre pompidou à Paris

Salon d’été par Crèvecoeur à Art-o-rama #10 à Marseille

Being there par Matt Williams à Vilma Gold à Londres

Superstudio par le Frac Centre Val-de-loire au Frac Languedoc-Roussillon à Montpellier

8130eace-ca1d-4a89-92b2-289efde71a89
Rafaela Lopez, Baptiste Masson & David Perreard à Art-o-rama #10 – Courtoisie des artistes, crédit photographique Jean-Christophe Lett

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Ce verbe aux connotations catastrophiques peut pourtant s’envisager selon un angle tout autre. Faire ruine. L’effort farfelu consiste alors à tout fantasmer dans une version décrépie, à transformer le présent en un futur passé. Ce sentimentalisme du survivant, était il y a quelques siècles un critère ultime de beauté et trouve aujourd’hui une vigueur certaine. Pas nécessairement apocalyptiques, ces visions se positionnent plutôt après le déluge, lorsque règne le calme existentiel de ce qui reste. Paisibles, des pierres éparses s’évanouissent sur des sites, de préférence envahis par une végétation applaudie. Le fragment l’emporte sur le tout. L’immuable fait place à la finitude sublimée.

Maude Maris chez Christian Aubert – Moments artistiques à Paris

Hubert Robert au Musée de Valence à Valence

Vues par Coal au Château du Domaine départemental à Chamarande

Ruin lust à la Tate britain à Londres

Rallou Panagiotou à la Galerie Andreas Melas & Helena Papadopoulos à Athènes

Naturaliser l’architecture au Frac Centre – Fonds régional d’art contemporain à Orléans

Nina Canell au Camden arts centre à Londres

Messages envoy&AOk-s-3622

Maude Maris, Sans titre 4, 15x21cm, technique libre, papier japon, 2014 – Courtoisie de l’artiste et la galerie Isabelle Gounod, Paris

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Depuis la prospective architecturale jusqu’à d’autres expériences encore de l’intériorité, ce numéro se penchera sur l’audace de plusieurs initiatives visant à contenir autrement l’humain. Bien qu’assez acrobatique, cette souple sélection est traversée par l’héritage moderniste, patrimoine que l’actualité artistique conforte ou dilapide. Toujours pour s’échapper, il s’agira de suggérer des manières autres de vivre.

La Tendenza par Frédéric Migayrou & Concetta Collura au Centre Pompidou à Paris

Dérives et des rêves dans le cadre de Songe d’une nuit d’été au Château d’Oiron à Oiron

Jean-Pascal Flavien au Parc Saint Léger à Pougues-les-eaux

Antony Gormley à la Galleria Continua à Boissy-le-châtel

Oscar Tuazon & Karl Holmqvist à la Galerie Chantal Crousel – La Douane à Paris

Kader Attia au Musée d’art moderne de la ville de Paris à Paris

Véhicules rêvés dans le cadre de Songe d’une nuit d’été au Frac Centre à Orléans

Jean-Pascal Flavien, Breathing house, la maison respire, 2012

Tout récemment, un merveilleux circuit a pu se réaliser pour relier une dizaine d’expositions situées dans quatre régions du cœur de la France. La ponctualité de la SNCF ainsi que la complicité des différents hôtes m’ont ainsi permis de parcourir en deux jours des parcelles de Bourgogne, d’Auvergne, de Limousin et de Centre afin d’approcher l’actualité artistique que ces contrées proposaient. Et comme une exposition ne s’arrête jamais aux portes de son espace, il faudra lire cette chronique conditionné par les plaisirs qui ponctuèrent le voyage, outre la qualité des programmations : boire un café au pied d’une cathédrale, comparer des porcelaines, dîner au bord d’un lac, se réveiller dans la brume, longer des volcans et applaudir un marathon.

Aï Kitahara au Frac Centre à Orléans

Espace public – Regard de biais à la Galerie de l’Iav – Esad à Orléans

Richard Fauguet au Frac Limousin à Limoges

Rosa Barba au Ciap à Vassivière

Babel au Frac Auvergne  à Clermont-Ferrand

Bert Duponstoq à la Galerie Arko à Nevers

Eric Madeleine à la Chapelle Sainte Marie à Nevers

Vous l’aurez probablement remarqué : je quitte beaucoup plus souvent la capitale depuis quelques mois afin de me rendre toujours plus disponible à la création contemporaine où qu’elle soit, m’amusant à contrer activement un paresseux nombrilisme parisien en foulant les recoins de l’Hexagone équipé depuis les années 80 d’un remarquable  tissu culturel, menacé aujourd’hui par une politique nationale qui ne reconnaît plus au nom de son peuple la puissante valeur de l’Art et la richesse de son rayonnement. Ce numéro s’engage donc à parcourir l’intérieur de nos terres pour y relever l’actualité artistique selon un arc triomphant qui relie Lyon, Villeurbanne, Châlon-sur-Saône, Orléans, Poitiers et Vassivière. Le projet consiste évidemment à ne pas stigmatiser de façon systématique l’extra-parisien dans des chroniques qui lui sont dédié mais bien, comme je m’y suis déjà attelé, à l’intégrer au fil des semaines aux autres thématiques.

Hervé Ic à la Galerie Domi Nostrae à Lyon

La vie à l’épreuve à l’Institut d’Art Contemporain à Villeurbanne

Le paradis ou presque : Los Angeles 1865 – 2008 au Musée Niepce à Châlon sur-Saône

Juergen Teller au Consortium à Dijon

Jeppe Hein au Frac Centre à Orléans

Théodore Fivel au Confort Moderne à Poitiers

Oscar Tuazon au Ciap à Vassivière

theodore
Theodore Fivel au Confort Moderne – Courtoisie de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement.