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Vitry-sur-Seine

Dans une majorité d’organismes, ces membranes permettent tout simplement, la respiration. Elles tempèrent les flux par l’interface qu’elles activent, entre une cavité et son extérieur. Il s’agit également d’une articulation essentielle pour tout animal à coquille. Cet écran nous accueille en façade du gouffre qu’il couvre. Il assure la surface de toute profondeur.

Maude Maris à la Galerie Praz-Delavallade à Paris

Horizons par Etel Adnan chez Lévy Gorvy à Paris

Samara Scott par Alice Motard au CAPC à Bordeaux

Romain Vicari à l’Atelier Chiffonnier à Dijon

Émilien Adage à La Halle à Pont-en-Royans

Marie Dechavanne par l’IAC (Villeurbanne) pour Galeries Nomades au Creux de l’enfer à Thiers

Nadia Agnolet | Mathilda Marque Bouaret à la Galerie municipale Jean-Collet à Vitry-sur-Seine

Maude Maris, Capriné 3, 150 x 90 cm, oil on canvas, 2021 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Praz-Delavallade (Paris), crédit photographique Rebecca Fanuele

Avant de se laisser submerger par les connotations frivoles surgissant à la lecture de ce terme, il est bon de savoir que l’expression fut consacrée par l’Académie royale en 1717 pour désigner au même titre que La peinture d’histoire ou Le portrait, l’art d’Antoine Watteau qu’il fallait bien réussir à classer au sein de la hiérarchie des genres, au risque de le récuser. Donc juste pour lui, une catégorie voit le jour, de celle qui figure de nobles personnages batifolant dans des clairières. Il s’agit de fleureter. L’occasion aussi de pointer une même génération d’artistes dont la flagrante délicatesse prend particulièrement forme par la peinture ou la performance. L’obsession du style parcourt cette sensibilité, habitée par un maniérisme propice.

Cristóbal Balenciaga par le Musée Galliera au Musée Bourdelle à Paris

Than Hussein Clark à la Galerie Crèvecoeur à Paris

O ! Watt up, de Watteau et du théâtre par Caroline Cournède à la Maba à Nogent-sur-marne

Sophie Jung à Kunstraum à Londres

Kaye Donachie au Plateau – Frac Ile-de-France à Paris

Sylvain Azam – Mireille Blanc à la Galerie municipale Jean-Collet à Vitry-sur-Seine

Julie Béna à la Galerie Joseph Tang à Paris

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Sophie Jung, Producing my credentials, 2017 – Courtoisie de l’artiste et Kunstraum, London

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Nègre, salope, pédé. Une minorité se distingue par les insultes qu’elle génère. La différence est toujours le prétexte de l’oppression. Il s’agit ici de revendiquer sans trop geindre, une singularité. Nécessairement militante, la représentation de ses semblables offre une image, donc aujourd’hui une réalité pour pointer la soumission sociale à différentes échelles. Stigmate ou émancipation, la désignation est une arme, pour ou contre le pouvoir. Fascination. Persécution. Ce numéro assez citadin concerne des tensions moins frontales que celles que les religions et les frontières continuent de motiver. La psychologie courante ordonne d’être soi. Demeurer quelqu’un.

Lynette Yiadom-Boakye à la Serpentine gallery à Londres

Sophie von Hellermann à la Vilma Gold gallery à Londres

Assymetric grief  par Binghao Wong chez Arcadia missa à Londres

Chercher le garçon par Frank Lamy au Mac/Val à Vitry-sur-seine

Marcel Broodthaers à La monnaie de Paris à Paris

Formes biographiques  par Jean-François Chevrier au Carré d’art à Nîmes

Reflection on the self chez Christie’s mayfair à Londres

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Valie export, 3 Figurationszeichen / 3 Konfigurationszeichen, 1976 – Courtoisie de l’artiste et de la Charim Galerie, crédit photographique Joseph Tandl

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Il y a énigme. Et les peintres s’évertuent depuis des siècles à la résoudre. Avec détermination, il ne s’agit pas d’une fantaisie de nouvel an, mais bien de l’histoire millénaire de la représentation. Soit réduire le monde en un seul plan et régler librement la définition de l’image en question. L’ère numérique que trop d’observateurs envisageaient comme une menace, prolongement de son aînée mécanique, se voit activement investie par de nouveaux calibrages picturaux qui digèrent voire anticipent les interrogations contemporaines de l’écran, de la mise au point et du flux.

Sigmar Polke au Musée de Grenoble à Grenoble

Muriel Rodolosse au Château des Adhémar à Montélimar

{davide balula, (…), elodie seguin} par Aude Launay à la Fondation d’entreprise Ricard à Paris

Avec et sans peinture au Mac/val – Musée d’art contemporain du Val-de-Marne à Vitry-sur-seine

Armand Jalut à la Galerie Michel Rein à Paris

Bernard Frize à la Galerie Emmanuel Perrotin à Paris

Blake Rayne à la Galerie Campoli Presti à Paris

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Muriel Rodolosse, On the ruins of the pizzeria, 520x700cm, peinture sous Plexiglas, 2014 – Courtoisie de l’artiste et production Château des Adhémar, Montélimar

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Alors que certains se seront probablement déhanchés pour le réveillon, inaugurons cette année avec une chronique consacrée au corps, offert en représentation. Nu même vêtu, le danseur exclut la parole pour manier un autre langage, avec pour seul phrasé sa présence suspecte, sous nos yeux. Et j’aime beaucoup le projet de commencer notre nouveau calendrier, sous les charmes communément associés à la danse : Vitalité et Raffinement. Il ne s’agira pas ici de rendre compte de spectacles, mais bien de rester attentif aux résonances de ce domaine dans le champs de l’art contemporain, et plus généralement, à la figuration de l’humain en mouvement.

Alex Katz à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Jesper Just au Mac/Val à Vitry-sur-Seine

Daniel Larrieu à la Galerie Poggi à Paris

Danser sa vie au Centre Pompidou à Paris

Olaf Breuning au Palais de Tokyo à Paris

Claude Cattelain à la Galerie du Haut-Pavé à Paris

Denis Darzacq à la Galerie Vu’ à Paris

Tout artiste se représente, même dans la discrétion la plus stricte, nous sommes bien d’accord. L’expression d’une sensibilité, peu importe le motif par lequel elle passe, contiendra toujours d’une manière ou d’une autre le portrait de son auteur. Ce présent numéro se penchera sur ceux qui ont précisément choisi de se prendre pour sujet propre, occasionnel ou systématique. Soi, est un matériau immédiat, une ressource inépuisable à portée de main. L’explicite reflet de nos Narcisse devient alors omniprésent, et pour certains, l’œuvre ne peut plus exister qu’au travers de leur figure.

Franz Xaver Messerschmidt au Louvre à Paris

Cindy Sherman à la Galerie SpruethMagers à Londres

Eric Duyckaerts au Mac/Val à Vitry-sur-Seine

Liu Bolin à la Galerie Paris-Beijing à Paris

Hervé Guibert à la Mep à Paris

Jean François Lecourt à la Galerie Anne de Villepoix à Paris

Hans Schabus à l’Iac à Villeurbanne

Le temps qui passe n’est pas qu’une tragique obligation. Siècle, cinquantenaire ou décennie, sa célébration par tranches annuelles motive même une série d’expositions marquant ici 10, 20, 50, 100, 10 et 5 ans d’existence. On fête alors la richesse de ces périodes qui, bien que révolues, déterminent inconditionnellement le présent et sa suite. Car honorer ce qui a été, c’est bien s’enthousiasmer de ce qu’il adviendra.

De leur temps (3) au Mamcs à Strasbourg et au Frac Alsace à Sélestat

Christophe Cuzin à la Galerie de Multiples à Paris

L’art au présent à l’Espace Commines à Paris

Louise Bourgeois à la Maison de Balzac à Paris

Je crois aux miracles à la Collection Lambert à Avignon

Let’s Dance au Mac/Val à Vitry-sur-Seine

Flower Power à la Galerie Keitelman à Bruxelles

Je me suis toujours méfié du divertissement. Voilà sept expositions qui témoignent des manières par lequelles il conditionne les citoyens, jusqu’à générer un vocabulaire formel propre, prêt à nous domestiquer encore davantage. Le jeu imite le réel pour s’amuser de ses contraintes. Et voilà que notre environnement se met à s’imprégner du ludique pour s’ériger, aboutissant à une copie de copie. Partout, le sympa règne, grâce à la dictature de l’amusement qui, du jardin d’enfants à la discothèque, soumet chacun à la docile consommation la plus abjecte, celle où rayonne la standardisation des esprits. Résistons.

BASE au Parc de Belleville à Paris

Mona Hatoum au Mac/Val à Vitry-sur-Seine

Aires de jeux, contre-emplacements par Vincent Romagny à Micro Onde à Vélizy-Villacoublay

L’art est un jeu – Tant pis pour celui qui s’en fait un devoir au Frac Alsace à Sélestat

Amélie Bertrand à la Semiose Galerie à Paris

Dreamlands  au Centre Pompidou à Paris

Philippe Chancel à la Galerie Philippe Chaume à Paris

Nous clôturerons ici l’année en nous concentrant sur la Saison de la Turquie en France qui de juillet 2009 à mars 2010 fédère sous un label commun une constellation d’évènements mettant à l’honneur la culture d’un pays que l’on sait installé depuis toujours entre l’Orient et l’Occident, essentielle position stratégique générant autant une effervescence d’influences inestimables que des questions politiques pour une nation faisant aujourd’hui la jonction entre l’Europe et l’Asie. Les expositions retenues nous permettront de survoler le patrimoine considérable que la succession de civilisations façonnèrent sur cette terre tout en approchant la production actuelle de créateurs qui y sont liés.

De Byzance à Istanbul aux Galeries Nationales du Grand Palais à Paris

Tombes princières d’Anatolie, D’Izmir à Smyrne et A la cour du Grand Turc au Louvre à Paris

Variations Continues au Crédac à Ivry-sur-Seine

Gökçe Celikel à la Galerie e.l. Bannwarth à Paris

Ornementa aux Ateliers de Paris à Paris

Inci Eviner au Mac/Val à Vitry-sur-Seine

Ahmet Ertuğ à la Bibliothèque nationale de France – Site Mitterrand à Paris

L’intitulé de cette chronique pourrait correspondre au nom anglophone d’une navette spatiale américaine projetée dans le comos pour de prometteuses orbites terrestres. Mais l’aventure proposée est bien plus abordable puisqu’il s’agit d’une promenade attentive entre les structures de deux communes du Val de Marne géographiquement indissociables dans leur voisinnage avec la capitale et dont l’exotique orthographe donne l’impression que l’on a défini leur nom selon l’agencement aléatoire de cinq même lettres. Il me paraîssait important de souligner le dynamisme de cette zone dont l’historique politique culturelle est maintenant installée depuis près d’un
demi-siècle. Programme de bourses d’art monumental, multiples commandes publiques, espaces d’exposition publics et privés, projets architecturaux intrépides et premier musée d’art contemporain en Ile-de-France, la générosité de l’offre culturelle de ce territoire contenu entre les lignes du Rer C et du Métro 7 veut proposer de « l’accessible par tous ». Tous, je ne sais pas, mais nous, oui. Profitons-en.

Urbaines Ellipses à la Galerie Fernand Léger à Ivry-sur-Seine

A listening room par Manuel Cirauqui chez Anne+ Art Projects à Ivry-sur-Seine

Abdelkader Benchamma à la Galerie Municipale à Vitry-sur-Seine

Être présent au monde au Mac/Val à Vitry-sur-Seine

Mark Wallinger au Mac/Val à Vitry-sur-Seine

Claude Closky au Mac/Val à Vitry-sur-Seine

Alain Séchas au Mac/Val à Vitry-sur-seine