En d’innombrables grappes disposées uniformément, elles occupent le terrain. Les floraisons qui caractérisent ce style prisé dès le Moyen-Âge, s’affichent ainsi de la petite touffe au large branchage. Car le motif est très commode. Il se décline dans tous les formats, peu importe la complexité et les dimensions de la parure. Cette verdure-là est omniprésente, et surgit aussi bien sur les supports narratifs que décoratifs, religieux que profanes, rustiques que nobles. Personne ne la soupçonne. En parfumerie, c’est un jus obtenu par plusieurs espèces distillées. En médecine, c’est un ancien remède à base d’urine de vache. On l’a pense innocente. Toujours, ça remplit.
Dom Robert à l’Abbaye de La Chaise-Dieu à La Chaise-Dieu
Tisser la nature au Musée de Lodève à Lodève
Fanette Mellier à L’échappée belle à Sète
Laura Owens & Vincent van Gogh à la Fondation Vincent van Gogh Arles à Arles
Josèfa Ntjam par Nicoletti (Londres) à Art-o-rama 2021 à Marseille
Reculer les murs au Musée Horta à Bruxelles
Amélie Bertrand chez Semiose à Paris
Dom Robert, L’École buissonnière, 197.5 x 430.5 cm, atelier Goubely-La Beauze (Aubusson), 1997 | Abbaye d’En Calcat (Dourgne), crédit photographique Jean-Luc Sarda