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Archives de Tag: Les instants chavirés

Fragment antique, il s’agit originellement d’un tesson de poterie utilisé pour écrire une note quelconque. Un post-it archaïque. L’élément est cassé avant qu’on y inscrive quoique ce soit. Support et contenu relèvent d’une même banalité. Le déchet revalorisé peut aussi être un bout de calcaire, ou tout autre truc qui nous passerait sous la main. Son étymologie puise dans la coquille d’huître, résidu ostréicole, et nous propulse vers l’ostracisme, vote athénien excluant un concitoyen par quelques simples traits gravés sur une surface minérale. Il est ainsi troublant d’envisager le pouvoir du mollusque bivalve, capable d’exprimer la sentence d’un bannissement politique.

Arnaud Vasseux aux Instants Chavirés à Montreuil

Parti·e·s hier avec Marcelle Alix à Cahn Contemporary à Bagnolet

Julien Dubuisson à La BF15 à Lyon

Ciprian Mureșan à la Galerie Hussenot à Paris

Tel qu’elles à la Galerie Béa-Ba à Marseille

Bâtisseurs chimériques par Frédéric Legros au Palais idéal du Facteur Cheval à Hauterives

David Casini à la Galerie Valeria Cetraro à Paris

91e1361f-c526-47aa-8664-336ba42ee150Simone Fattal, Lady in Waiting, 19.5 x 8 x 5.5 cm, grès émaillé, 2005 | Courtoisie Galerie Balice Hertling (Paris), crédit photographique François Doury

Gravité et élégance. Le chef-d’œuvre du cinéma qui se trouve au cœur de cette chronique, alimente une errance existentielle prise dans des mathématiques obscures. Les scènes semblent se rejouer sans fin. Les interrogations sont photogéniques. Les statures sont couture. L’esprit est trouble, malgré des conjonctions bien dessinées.

Paul Nash à la Tate britain à Londres

La famille Schoenflies aux Instants chavirés à Montreuil-sous-bois

René Magritte au Centre pompidou à Paris

Last year in Marienbad – A film as art à la Rudolfinum gallery à Prague

Pablo Bronstein à la Tate britain à Londres

Silke Otto-Knapp à Greengrassi à Londres

Ed Ruscha à la Gagosian gallery – Grosvenor hill à Londres


Laurent Fiévet, Retour à Marienbad – détail, installation vidéo, 2008 – Courtoisie de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Une promenade m’a emporté à Cluny sur les vestiges d’une abbaye fantôme. Là, une puissance toujours tangible délimite une architecture dont il ne reste que de rares indices matériels. Parmi tout ce qui n’existe concrètement plus, le porche se fait encore sentir en traçant une perspective nette. En ce perron imaginaire, nous voilà à l’orée d’un territoire autre, déterminé par une énergie impalpable, toujours vigoureuse, au magnétisme certain. C’est une visée similaire que je tiens à partager aujourd’hui avec une chronique à l’autopromotion manifeste. Dans vingt jours nous vernirons notre prochain commissariat. Au seuil de cette nouvelle aventure, j’ai plaisir à revenir sur les actualités récentes de certains artistes participant à notre écriture. Il s’agit aussi de ne pas être naïf quant aux manières dont nos complices ont travaillé ces mois-ci dans le cadre d’autres expositions collectives signées. Une fantaisie étymologique rapprocherait notre intitulé du verbe latin ferula qui signifie porter. Portes et portiques s’ornementent alors de motif de férules, végétal polysémique que la mythologie associe au flambeau permettant la transmission du feu de Prométhée. Et clac, céramique.

Activité par Damien Airault au Curator studio à Paris

100 ans plus tard par Sumiko Oé-Gottini au Palais de tokyo à Paris

Minimenta par Jean-Christophe Arcos à la Galerie Baraudou à Paris

Clarence, le lion qui louchait par Solenn Morel aux Capucins à Embrun

Le(s) vestibule(s) à La maison rouge – Fondation Antoine de Galbert à Paris

L’effacement des cartes (ou les index cachés) aux Instants chavirés à Montreuil-sous-bois

Colombe Marcasiano & Nicolas Lafon par Jagna Ciuchta pour Spin-off à Glassbox à Paris

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Gabriel Méo, Walzer et Simple coordination, faïence émaillée, peinture, scotch, tapis, 2013-14 – Production Villa Arson

Le numéro complet est disponible sur abonnement.