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Archives de Tag: Louvre

Et oui. Certains sont dotés d’une habilité technique stupéfiante. La maîtrise impeccable d’une facture créé l’unanimité, c’est d’ailleurs ainsi qu’on la reconnaît. « Ça ressemble ! ». La dextérité est particulièrement spectaculaire dans le domaine pictural et graphique, mais isolée, elle reste un exercice bien exécuté. Nos virtuoses savent bien que leur réel défi consiste à éprouver leur propre adresse, en la bousculant selon d’ambitieuses entreprises. Cinq démonstrations contemporaines seront cette semaine conjuguées à l’art de l’enluminure, manifestation du raffinement et de la méticulosité répondant aux critères du mimétisme d’un autre temps.

Gerhard Richter au Centre Pompidou à Paris

Raul Illarramendi à Moly-Sabata à Sablons

Jan Fabre au Mam – Musée d’art moderne de Saint-Etienne Métropole à Saint-Priest-en-jarez

Miniatures flamandes à la BnF – Bibliothèque nationale de France à Paris

Les Belles Heures du duc de Berry au Musée du Louvre à Paris

Paul Sietsema à la Kunsthalle à Basel

Guillaume Bresson à la Galerie Nathalie Obadia à Paris


> Raul Illarramendi, 4EA n°77,
99x69cm, crayon de couleur, papier, 2012 –                                   Courtoisie Galerie Karsten Greve Paris

Tout artiste se représente, même dans la discrétion la plus stricte, nous sommes bien d’accord. L’expression d’une sensibilité, peu importe le motif par lequel elle passe, contiendra toujours d’une manière ou d’une autre le portrait de son auteur. Ce présent numéro se penchera sur ceux qui ont précisément choisi de se prendre pour sujet propre, occasionnel ou systématique. Soi, est un matériau immédiat, une ressource inépuisable à portée de main. L’explicite reflet de nos Narcisse devient alors omniprésent, et pour certains, l’œuvre ne peut plus exister qu’au travers de leur figure.

Franz Xaver Messerschmidt au Louvre à Paris

Cindy Sherman à la Galerie SpruethMagers à Londres

Eric Duyckaerts au Mac/Val à Vitry-sur-Seine

Liu Bolin à la Galerie Paris-Beijing à Paris

Hervé Guibert à la Mep à Paris

Jean François Lecourt à la Galerie Anne de Villepoix à Paris

Hans Schabus à l’Iac à Villeurbanne

Novembre oblige, j’ai porté une attention particulière à l’actualité photographique, sans qu’elle ne réussisse vraiment à me surprendre. Bien-sûr, quelques figures éminentes demeurent. Mais dans nos galeries, peu de place pour d’éventuels audacieux, qui sortiraient du grand tirage classieux pour donner à ce médium d’autres réalités. Le salon Off Prints témoigne de ce constat en consacrant un évènement à l’image imprimée, en écho à l’inaccessible foire Paris Photo. C’est donc dans des pages reliées que se réfugient ceux qui n’ont plus de visibilité sur les murs. La manifestation regorgeait d’éditions enthousiasmantes proposées par une cinquantaine de structures, surtout étrangères.

Nan Goldin par Patrice Chéreau au Louvre à Paris

Larry Clark au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris

Georges Rousse à la Galerie Catherine Putman et à la Galerie RX à Paris

Prix Pictet à la Galerie Filles du Calvaire à Paris

Massimo Vitali à la Galerie du Jour à Paris

Peter Downsbrough à la BF15 à Lyon

Eric Poitevin à la Galerie Nelson-Freeman à Paris

Nous clôturerons ici l’année en nous concentrant sur la Saison de la Turquie en France qui de juillet 2009 à mars 2010 fédère sous un label commun une constellation d’évènements mettant à l’honneur la culture d’un pays que l’on sait installé depuis toujours entre l’Orient et l’Occident, essentielle position stratégique générant autant une effervescence d’influences inestimables que des questions politiques pour une nation faisant aujourd’hui la jonction entre l’Europe et l’Asie. Les expositions retenues nous permettront de survoler le patrimoine considérable que la succession de civilisations façonnèrent sur cette terre tout en approchant la production actuelle de créateurs qui y sont liés.

De Byzance à Istanbul aux Galeries Nationales du Grand Palais à Paris

Tombes princières d’Anatolie, D’Izmir à Smyrne et A la cour du Grand Turc au Louvre à Paris

Variations Continues au Crédac à Ivry-sur-Seine

Gökçe Celikel à la Galerie e.l. Bannwarth à Paris

Ornementa aux Ateliers de Paris à Paris

Inci Eviner au Mac/Val à Vitry-sur-Seine

Ahmet Ertuğ à la Bibliothèque nationale de France – Site Mitterrand à Paris

Nous prendrons ici le temps de revenir sur la deuxième édition de cette biennale de l’image de monde qui s’attache à rendre visible les pratiques photographiques liées aux zones géographiques non-occidentales de notre planète. Conception polémique d’une vision binaire de l’humanité, la manifestation affirme une position tenue par le Musée du Quai Branly dont elle est le fruit, qui consiste à séparer d’une manière assez imperméable, nous d’un côté, les autres de l’autre. Une fois cette incontournable précaution critique formulée, restent l’évidente séduction de l’altérité ciblée.

Unmasking au Centre Culturel Canadien à Paris

Michael Kenna à la Bibliothèque nationale de France – Site Richelieu à Paris

Apitchapong Weerasethakul au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris

Shadi Ghadirian à la Galerie Baudoin Lebon à Paris

Portraits Croisés au Pavillon des Sessions au Musée du Louvre à Paris

165 ans de photographie iranienne au Musée du Quai Branly et à la Monnaie de Paris à Paris

Tenth Show à la Galerie Bendana-Pinel à Paris

Une telle envie dure probablement depuis le lancement de cette chronique initiée il y a maintenant bientôt deux ans : consacrer un numéro à la rayonnante hospitalité, à la puissance de l’accueil total, au don majestueux de quoique ce soit par la blancheur de son image. Et comme
toujours, c’est la récurrence suspecte d’une donnée remarquable au sein de l’actualité artistique que je parcours puis partage, qui me fait pondre un numéro spécifique réunissant une, deux, trois, quatre, cinq, six et enfin sept manifestations qui incarnent à diverses échelles chaque thématique esquissée. Le blanc mérite beaucoup, mériterait tout d’après moi. Voilà le moment de lui offrir modestement un premier corpus d’avatars. Lumineux, vierge, minimaliste, radical, sobre, snob, parfait, il incarne ces caractères et tant d’autres encore. Je tiens à ne retenir que l’ultime qu’il me semble falloir lui accorder : la pleine disponibilité.

Joseph Kosuth au Musée du Louvre à Paris

Denis Brun à la Galerie Bonneau-Samames à Marseille

Loris Cecchini au Château des Adhémar à Montélimar

Terence Koh à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Wanda Skonieczny à la Galerie Lacen à Paris

We are sun-kissed and snow-blind par Eva Presenhuber à la Galerie Patrick Seguin à Paris

____________ à la Galerie ________ __________ à ________

Manuscrits et volages ou dressés par la typographie, les mots servent bien-sûr le langage par le système signifiant qu’ils tissent mais ils incarnent au-delà du message délivré une entité visuel irréductible. C’est à leur superficielle apparence que nous tâcherons de nous intéresser là, à la forme par laquelle ils prennent corps, bien qu’il soit difficile de s’écarter radicalement du contenu qu’ils transportent. Il s’agira ici de regarder avant de lire, de voir avant de comprendre.

Louise Campbell à la Maison du Danemark à Paris

Harald Stoffers à la Galerie Objet Trouvé – Christian Berst à Paris

Écritures Silencieuses à l’Espace Culturel Louis Vuitton à Paris

Jenny Holzer au Louvre à Paris

Robert Barry à la Galerie Yvon Lambert à Paris

A corps et à textes par Francesco Pedraglio à La Galerie à Noisy-le-Sec

Au pied de la lettre au Château du Domaine de Chamarande

S’inscrire. S’offrir. Se raconter. Notre attention se portera cette semaine sur le rapport entre l’écriture et le témoignage, cette inclination qui amène un artiste à transmettre par l’image du texte un fait, une vie. Nous focalisant dans un premier temps sur le caractère plastique de matériau « texte » et son exploitation littérale en tant que motif, nous nous éloignerons vers l’objet « livre » utilisé dans son volume plein, récipient à histoires. Et c’est ce point qui m’apparaît important à souligner : le texte ici est empreinte, il vise à pérenniser son auteur en nous racontant quelque chose qui s’étirera de l’expérience personnelle à l’évènement universelle, du minuscule au majuscule, de l’histoire à l’Histoire.

Pierre Buraglio à la Galerie Jean Fournier à Paris

William Kentridge à la Galerie Marian Goodman à Paris

Jean-Luc Parant à la Galerie Lara Vincy à Paris

Sophie Calle à la BnF – Site Richelieu à Paris

Valérie Mréjen au Jeu de Paume à Paris

Orlan à la Galerie Michel Rein à Paris

Jan Fabre au Louvre à Paris