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Archives Mensuelles: mars 2008

Profitant de l’entrain des cloches pascales pour retrouver mon Alsace natale, je tiens à vous faire part cette semaine d’expositions approchées lors de ce séjour sur les rives du Rhin et de son prélude nancéien. Bordé par la peinture et la photographie, l’axe principal de ce parcours m’apparaît être la culture du fragment, évidente lorsqu’il y a cadre, mais qui dépasse ici à mon avis cette simple contrainte de la représentation. Quelque chose de météorologique baignait également les étapes de ce voyage, nuées, éclaicis, flaques et flocons rythmant le paysage artistique de cet Est secoué par de visuelles bourrasques.

Joël Kermarrec au Musée des Beaux-Arts à Nancy

Paysages au Musée des Beaux-Arts à Nancy

Eric Hattan à la Galerie Art Attitude à Nancy

Un monde à part au Musée Würth à Erstein

Kazati Resnicnost par Brane Kovic & Thomas Soriano à la Chaufferie à Starsbourg

Dirk Skreber à la Kunsthalle de Baden-Baden

Gerhard Richter au Museum Frieder Burda à Baden-Baden

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Gerhard Richter, Pyramide, 100x70cm, huile, toile, 1983 – Collection Würth

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

 

D’une pierre sept coups, je focalise l’ensemble de ce numéro sur l’actualité de la Maison Européenne de la Photographie qui nous permet de rentabiliser un même déplacement par la visite de sept évènements réunis sous le toit de l’hôtel Hénault de Cantobre. Cette Maison du Regard se propose d’offrir un accès exigeant aux trois supports de diffusion classiques que sont le tirage d’exposition, la page imprimée et le film. Les multiples espaces de l’institution s’organisent autour d’un bancal escalier central, dont les marches inégales nous conduisent vers une découverte ascentionnelle. J’ai ordonné le plan de cette chronique en suivant le mouvement de cette vrille verticale.

Keiichi Tahara à la Mep à Paris

Peter Knapp à la Mep à Paris

Yuri Toroptsov à la Mep à Paris

Jean-Christophe Ballot à la Mep à Paris

Réalités, un mensuel illustré des Trente Glorieuses à la Mep à Paris

Edouard Boubat à la Mep à Paris

Shoji Ueda à la Mep à Paris

C’est le 22 mars prochain que se tiendra la première grande festivité du
calendrier lunaire hindou. Monopolisant en fait plusieurs jours de rituels
préparatoires, Holi culmine au moment d’une réjouissance d’une plasticité
exceptionnelle en l’honneur d’un printemps naissant sous la pleine lune
dont l’heureuse fertilité est invoquée. L’ensemble de la population partage
alors un même enthousiasme littéralement exprimé par des nuages de
pigments colorés et des flots d’eaux teintées qui sont déversés pour tous
nous recouvrir uniformément au-delà des castes, âges et sexes.
Pourtant peu sensible à nos aliénants rassemblements de foules, je tiens
ici à participer à cette exotique allégresse populaire en retenant de ce vif
festival trois éléments – la célébration, la couleur et le recouvrement – qui,
parfois conjugués, ponctueront ce onzième numéro.

Joël Hubaut à l’espace Jacques Villeglé à Saint-Gratien

Aussi rouge que possible aux Arts Décoratifs à Paris

Subtil textile à la Galerie des Galeries à Paris

Jim Coverley à la Galerie Schirman & de Beaucé à Paris

Gelitin à l’Arc / Musée d’art Moderne de la Ville de Paris

Nigel Rolfe à la Galerie Polaris à Paris

Claudio Parmiggiani à la Galerie Serge Le Borgne à Paris

Ce numéro se concentrera sur l’offre actuelle des instituts, maisons et autres centres culturels de pays étrangers à Paris qui restent des lieux peu intégrés aux habituels circuits, souvent du fait de leur manque de communication sur leur programmation. A part la Suisse dont j’ai déjà parlé précédemment et qui fait rayonner sa culture par le dynamisme et l’audace de son institution bien implantée, il est vrai qu’on connaît mal ces structures ambassadrices dont la mission demeure tout de même de représenter la luxuriante vivacité culturelle de leur pays dans notre capitale. Un portugais du Portugal, des belges de Belgique, un roumain de  Roumanie, un Danois du Danemark, un espagnol d’Espagne, des canadiens du Canada et un allemand d’Allemagne :  j’entends que le critère d’une nationalité pour soutenir un artiste a toujours quelque chose de suspect mais c’est pourtant bien là le propos. Il faut également savoir que si l’artiste qui fut le prétexte de votre déplacement ne le rentabiliserait pas, l’architecture des espaces qui l’accueille participe généralement à votre contentement.

Jorge Martins au Centre Culturel Calouste Gulbenkian à Paris

Du dessin à l’animation du dess(e)in  au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris

Dorin Cretu à l’Institut Culturel Roumain à Paris

Asger Jorn à la Maison du Danemark à Paris

Antoni Muntadas à l’Instituto Cervantes à Paris

BGL au Centre Culturel Canadien à Paris

August Sander au Goethe Institut à Paris

Caractérisant l’absence de couleur ou l’absence de lumière, le noir demeure un élément plastique effectif, dont ce numéro soulignera quelques usages notables qu’en font des artistes actuellement présentés. Nous le parcourrons de l’épaisse pâte salissante dans laquelle il s’englue jusque dans son obscurité la plus compacte, remarquant que l’absence qui le définissait est toujours plus chargée, lourde de l’inconnu qu’elle porte. C’est cet obscur facteur qui multiplie ses humeurs et qui fait de lui la plus plurielle des couleurs.

Bernard Buffet  à la Galerie Maurice Garnier à Paris

Âpre Mont au Centre Culturel Suisse à Paris

Stéphane Calais à l’Espace d’Arts Plastiques à Vénissieux

Nicolas Chardon à la Galerie Jean Brolly à Paris

Frédéric Delangle à la Galerie Philippe Chaume à Paris

Laurent Grasso à la Galerie Chez Valentin à Paris

Loris Gréaud au Palais de Tokyo à Paris