Ils sont deux, et délimitent une frange dont les frontières restent théoriques et relatives. Moins tranchantes que l’Équateur qui découpe littéralement la planète en deux hémisphères inversés, ces lignes zodiacales suggèrent un intervalle propice aux projections les plus fantaisistes. Cet ailleurs, loin, inconnu, inaccessible, continue de représenter le terreau pacifique d’une faune et flore extravagantes, cristallisant pour l’occidental autocentré toutes les caractéristiques de l’inépuisable mythe du sauvage. Avec le Cancer au nord et au sud le Capricorne, cette zone de notre globe mélange des réalités contradictoires, carrefour de visions paradisiaques contre climats politiques indésirables. Il y a ceux qui feraient tout pour la quitter, et ceux qui ne rêvent que de s’y rendre. Il s’agira d’accueillir les témoignages de ces terres et ces eaux secouées par les invasions, sans s’empêcher de figurer l’exotisme langoureux qu’elles inspirent.
Paul Jacoulet au Musée du quai Branly à Paris
Adrien Missika à la Galerie Bugada Cargnel à Paris
Julia Rometti & Victor Costales à la Galerie Jousse à Paris
Artesur – Collective fictions au Palais de Tokyo dans le cadre de Nouvelles vagues à Paris
La dix-huitième place à La villa du parc dans le cadre des 50Jpg à Annemasse
Torben Ribe à la Galerie Hussenot à Paris
Glauco Rodrigues au Palais des beaux-arts à Paris
> Cintia Clara Romero, Limite, 200x300cm, tirage jet d’encre, 2010 – Courtoisie de l’artiste