2017 semaine 40 – Vagabond
Vaguer et vaquer. L’errance ne relève pas nécessairement de l’oisiveté. Il existe au contraire des formes de pérégrinations extrêmement actives. Par goût ou par nécessité, il s’agit de bouger. L’exil et la fugue ont leurs raisons. Le nomadisme et l’égarement n’en ont pas besoin. De quoi s’autoriser un flottement, ou même de manière plus manifeste, un mode de vie sans ancrage définitif. Plutôt que d’être nulle part chez soi, décider d’y être partout. Le XXIe siècle demande sur de nombreux plans, à reconsidérer ses attaches matérielles et s’engager dans une circulation fluide. Voguons, liquide dans le monde.
Amandine Arcelli à la Galerie Tator à Lyon
Mimosa Echard à Cell Project Space à Londres
Mondes flottantes par Emma Lavigne à La sucrière et au Musée d’art contemporain à Lyon
Julien Creuzet chez Laure de Clerci à Marseille
Double saut à VàV à Villeurbanne
John Wallbank chez Arcade Fine Arts à Londres
Just having a body is a daily comedy à la Galerie Jérôme Pauchant à Paris
Julien Creuzet, Ricochets, les galets que nous sommes finiront par couler (Épilogue), 2017 – Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Blaise Adilon
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